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Aujourd’hui à n’en point douter, la question de l’autonomisation de la femme est l’un des plus grands défis et combats de cette décennie. Au delà des discours et politiques nationales et internationales, certaines personnes oeuvrent effectivement dans cette dynamique. DouFerme et son gérant en sont l’exemple, au travers d’un projet ambitieux d’installer plus d’une cinquantaine de femmes dans le grand Abidjan. Découvrez en exclusivité, une ferme urbaine, moderne et qui s’inscrit dans l’atteinte des objectifs du développement durable. Nous avons rencontré Mamadou Traoré pour un entretien qu’il a bien voulu nous consacrer.

  1. Pouvez-vous vous présenter brièvement?

Je suis TRAORE MAMADOU, Gérant de la société DOUFERME

2. Que pouvez-vous dire à propos de votre entreprise DouFerme ?

Douferme est une entreprise qui évolue dans la vente de la volaille notamment les poulets de chair. Nous mettons à la disposition de notre clientèle des poulets bien élevés et sains à consommer sans crainte.

3. L’aviculture est une activité courante en Côte d’Ivoire, que proposez-vous comme innovation face à la concurrence ?

Notre innovation se situe dans notre méthode d’élevage et de distribution des poulets. Nos poulets ne sont pas dans leurs fientes. Ils ont un bon goût et une chair ferme.

4. On remarque beaucoup de femmes dans la vente de volailles en l’occurrence les poulets, que leur proposez-vous ?

C’est exact. Nous retrouvons beaucoup de femmes dans la commercialisation de la chair de poulet dans nos marchés et surtout dans la restauration. C’est d’ailleurs ce pan d’activité qui nous intéresse. Nous installons les femmes dans les différents quartiers d’Abidjan sous forme de mini restaurants afin de leur apporter des revenus mensuels.

une garantie d’hygiène

  5. Pourquoi avez-vous décidé de vous intéresser particulièrement aux femmes ?

Les femmes représentent le socle de la cellule familiale. Lorsqu’elles ont des revenus c’est toute la famille qui en profite…

6. Comment voyez-vous l’évolution du projet d’ici 1 an et combien de femmes pensez-vous aider d’ici là ?

Le projet évolue très bien et nous recevons beaucoup de demandes d’installation des mini restaurants. Nous espérons en installer une cinquantaine d’ici un an. Nous débuterons très bientôt l’installation des femmes également  à l’intérieur du pays.

7. Croyez-vous que l’autonomisation des femmes l’un des moteurs de croissance de l’économie ?

Bien évidemment, l’économie informelle dans notre pays est essentiellement basée sur la gente féminine. Dans tous les hameaux vous verrez des femmes qui font de petits commerces. Elles participent donc activement à l’enrichissement de l’économie locale qui a une incidence sur la croissance économique au niveau macro environnemental. Pour nous, aider à l’autonomisation des femmes contribue à la croissance de l’économie nationale.

8.Pensez-vous qu’à long terme cela puisse continuer ?

La question ne se pose même pas. Les femmes sont incontournables dans la croissance de l’économique nationale.

9. Beaucoup de femmes sont victimes de violences, dont certaines découlent de leur précarité économique, aujourd’hui vous offrez une chance pour leur permettre de s’en sortir. Alors Comment vous contacter ?

Nos contacts sont les suivants :

TEl: 86110969, 70561313

Email: douferme@gmail.com

et sur facebook : Doufermeci

10. Quel est votre mot de fin à l’endroit des femmes qui décident de se lancer dans l’entreprenariat ?

L’entreprenariat n’est pas du tout chose facile. Cela demande beaucoup d’implication personnelle de temps, d’énergie et d’émotion. Cependant c’est vraiment la clé de l’autonomisation financière. J’encourage les femmes qui décident de s’y engager. Elles devront néanmoins recevoir un minimum de formation dans la gestion financière de base d’une entreprise.  

Propos recueillis par Mireille Chia Tiahi, pour Héroïnes D’ici

Tags : 225Autonomisation de la femmeDoufermeelevageentreprenariatfeminisme
Carelle Laetitia

The author Carelle Laetitia

Diplômée de Droit Public International, Carelle Laetitia Goli est une jeune femme ivoirienne qui croit fortement en l’idéal d’un monde de justice et de libertés