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La vue de face du Palais de la Culture

Situé à Treichville, sur le front lagunaire et entre les deux ponts (Pont Félix-H.Boigny et Pont général de Gaulle), il est impossible de ne pas le remarquer tant il est majestueux. Avec ses 12900 m2 de superficie, le Palais de la Culture (c’est de lui qu’il s’agit) est le principal bâtiment culturel abidjanais, et le cadre privilégié de toute manifestation artistique et activité socio – professionnelle.

En forme d’un siège royal AKAN (groupe ethnique de Côte d’Ivoire), est un joyau architectural, imposant.

Ses salles, dont les noms sont devenus familiers des populations ivoiriennes et même d’ailleurs, requiert qu’on s’y attarde un peu plus. Voyons donc ensemble:

L’espace Bernard DADIE  ou salle Anoumabo de 3 000 places, la salle François LOUGAH- Ernesto DJEDJE comportant 1 500 places, la salle Kodjo EBOUCLE de 700 places assises, la salle Niangoran PORQUET Construite en hémicycle et revêtue de boiseries exotiques, avec 300 places assisses, la galerie Christian LATTIER ….

La DIVA de la musique ivoirienne

Une remarque, ces noms nous rappellent ceux de grandes personnalités de la culture ivoirienne ou plutôt de grands hommes.

Ou est l’hommage fait aux femmes qui ont marqué notre culture?

Marie Rose Guiraud

Eh OUI, les femmes sont encore une fois les grandes exclues de l’histoire. En effet, c’est quand même surprenant que ne soit immortalisée aucune femme dans ce qui représente le temple de la culture dans notre pays. Un peu comme si aucune femme n’avait laissé d’empreinte dans le sillon culturel ivoirien. Un désaveu, une expression de la misogynie ou du rappel du mâle dominant? Soit. Cette injustice a de tous temps existé et nous est transmise générations après générations.


QUOI QU’ELLE FASSE, LA FEMME DOIT LE FAIRE DEUX FOIS MIEUX QUE L’HOMME POUR QU’ON EN PENSE AUTANT DE BIEN. HEUREUSEMENT, CE N’EST PAS DIFFICILE.


Charlotte Whitton

…Et pourtant elles sont nombreuses.

les 3 go du Koteba

Alors nous espérons qu’un jour avoir une salle ou un espace aussi petit soit il qui viendra récompenser des dames comme la Diva Aïcha Koné, les 3 Go du Kotéba, Marie Rose Guiraud, Agnès Kraidi, Akissi Delta, Marie Louise Asseu, Adrienne Koutouan, Régina Yahou…

Ouu
wêrê wêrê Liking

Ces femmes ont porté à bout de bras nos couleurs, ont dédié leurs vies à promouvoir la destination Côte d’Ivoire. Elles ont enflammé les plus grandes scènes et font partie de notre patrimoine culturel.

Plus q’une reconnaissance de leurs talents, c’est un DROIT.

C’est peut être le signe qui est donné à cette nouvelle génération de femmes (leaders) que quelques soient les efforts q’elles déploieront, leurs noms restera toujours effacés pour que brillent ceux des hommes.

Tags : culturefeminismefemmes de culturefemmes oubliéesinternationalpatrimoine culturel
Carelle Laetitia

The author Carelle Laetitia

Diplômée de Droit Public International, Carelle Laetitia Goli est une jeune femme ivoirienne qui croit fortement en l’idéal d’un monde de justice et de libertés