close
dame

Les inconditionnel(le)s des jeux d’échecs connaissent le pouvoir de la dame (on ne dit pas reine) qui supplante celui du roi. Mais en savons nous réellement les raisons?
Elle est complètement mobile. Elle va où elle veut, dans huit directions, devant derrière à droite à gauche, et sur toutes les diagonales ; le roi aussi, mais lui seulement d’une seule case.
Pourquoi la dame a-t-elle cet avantage considérable, alors que le but du jeu est justement de mettre en échec le roi ?
Une question importante, car le jeu d’échecs a été inventé bien longtemps avant les conquêtes féministes pour l’égalité des sexes, donc à une époque où la primauté de l’homme sur la femme ne faisait pas discussion.
Le jeu est né il y a quelque 1500 ans en Inde. Il a transité par la Perse, les pays arabes, et est entré en Europe par l’Espagne.
Le pion que nous appelons la dame, était autrefois un homme. A perse et dans les pays arabes elle s’appelait “firz” ou “wazir” entendons par là vizir ou conseiller. Petit clin d’oeil à Iznogoud, le grand vizir qui veut prendre la place du calife.
Lorsque vint la reconsquista ou la reconquête, qui va s’étendre du haut du moyen-âge jusqu’à la chute de Grenade en 1492, les Rois Catholiques repoussent les musulmans de l’autre côté de la Méditerranée. ISABELLE la catholique règne alors sur l’Espagne. Elle fera changer les règles du jeu d’échecs. En demandant à ce que la dame ait davantage de pouvoir.
Elle peut désormais se déplacer à sa guise et dans toutes les directions.
Cette appellation féminine n’est pas universelle. La dame est toujours le vizir en Iran ou dans les pays arabes. Où personne n’ose dire la vizirette.


Site à visiter[article pris sur]
https://mobile.francetvinfo.fr/replay-radio/les-pourquoi/les-pourquoi-pourquoi-au-jeu-dechecs-cest-la-reine-la-plus-puissante-et-non-le-roi_2147665.html#xtref=https://fr.m.wikipedia.org/
Tags : lecture cultureSociété
Carelle Laetitia

The author Carelle Laetitia

Diplômée de Droit Public International, Carelle Laetitia Goli est une jeune femme ivoirienne qui croit fortement en l’idéal d’un monde de justice et de libertés