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Charline Etudiante juriste, community manager

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Etudiante juriste, Chia charline Tiahi est une jeune ivoirienne engagée pour la valorisation d’un leadership féminin fort et affirmé. Son rêve est de vivre dont un monde où l’égalité des chances entre l’homme et la femme est une réalité.

Charline a rejoint la team d’héroïnes dès les premières heures en qualité de community manager sur les différents réseaux sociaux.

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LA CROIX de ANKH ou CROIX de LA VIE

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L’Ankh (☥) la croix égyptienne ou croix ansée, est un hiéroglyphe qui signifie la vie.


Ce symbole est la croix de vie égyptienne, également appelée croix ansée. Dans l’écriture égyptienne, il signifie « vivre » ou « la vie » et s’écrit dans notre alphabet comme ceci : ankh. Cette croix est le symbole de l’immortalité car elle est portée à la main par tous les dieux mais elle est aussi un symbole de pouvoir du pharaon. Elle peut aussi être vue comme une clé ouvrant la porte du royaume des morts. Elle inspire donc principalement la vie éternelle et le pouvoir.

La forme de ce symbole se retrouve dans d’autres cultures, où il est apparu indépendamment. Dans de nombreux cas, il représente également un symbole de féminité, de fertilité, ou plus généralement de la vie.

poupée ashanti (Akwaba) de la fertilité exposée au musée de Brooklyn
  • les poupées de la fertilité ashantis appelées Akwaba
  • le signe de Tanit, déesse Phénicienne chargée de veiller à la fertilité, aux naissances et à la croissance ;
  • le symbole astronomique de PAlla (⚴, U+26B4).

L’Ankh protège celui qui la porte contre les forces maléfiques, mais aussi celui qui s’en approche, elle sert aussi d’antenne ou de conduit à la puissance divine de la vie qui imprègne l’univers.

la Croix de Ankh est le symbole du peuple noir


Chez les Dogons,  la croix Ankh est symbole de vie, la même signification symbolique que pour les anciens égyptiens “Le signe est dit “adinya kini” = vie.

On retrouve chez certains peuples d’Afrique ( Peuls, Douala,etc.), une similitude dans le sens et l’appellation:la croix signifie Wonki pour les Peuls, Longué pour les Douala.

En astrologie, il représente la planète Vénus et en alchimie l’élément cuivre,en biologie, il identifie le sexe féminin.


Trois croix représentées ensemble déterminent la vie, la santé et la force (vie, santé, force).

Couchée, elle représente les doubles attributs sexuels. 

La boucle de l’ankh matérialise la féminité et sa section centrale, la masculinité le symbole d’union pour donner naissance à une nouvelle vie.


En astrologie, elle représente la planète Vénus, et en alchimie l’élément cuivre ; en biologie, elle identifie le sexe féminin. 

La croix égyptienne, encore appelée croix de vie ou Ankh, a traversé les siècles, conservant cette beauté et cette aura mystérieuse. On la retrouve encore aujourd’hui, pour la beauté de son graphisme se déclinant sous toutes les formes.

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L’esclavage tout près de nous.

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De ses yeux hagards, la charge d’eau à ses pieds, elle nous observait hésitant à nous interpeller. Son aspect miteux et ses cheveux hirsutes en disaient long sur sa condition.

-Qu’est ce tu veux? nous lui demandâmes

-“Tantie pardon aidez moi à charger mon eau” dit elle tout bas.

Lorsque mon amie se leva pour s’exécuter, elle ne put s’empêcher outrée qu’elle était de lui poser certaines questions.

-Pourquoi est ce que c’est toi qu’on envoie transporter quelque chose de si lourd? Ce bidon contient jusqu’à 10 litres d’eau tu risques d’altérer ta croissance. D’ailleurs quel âge as tu?

-Tantie j’ai 8 ans, je travaille… répondit elle vraiment gênée.

……….

Elle avait 8 ans, n’était jamais allée à l’école et travaillait comme aide de maison ou de commerce.

Le monde a tremblé d’effroi devant les images de l’esclavage en Lybie mais ne s’offusque guère du sort des enfants comme cette fillette tout près d’eux. Et pourtant on a très souvent cette fillette du village bonne à tout faire de qui on ne se soucie pas vraiment et qui reste à maison quand nos enfants à nous vont à l’école.

Beaucoup d’enfants comme elle étaient donnés presque vendus à des ménages pour “travailler”.

Essentiellement de Sexe féminin, on les retrouve partout dans les marchés, dans les maisons, dans les restaurants…. Que deviendront ces enfants privés de la lumière de l’école? Des migrants, des voyous, des prostitués? Des marginaux qui la plupart seront pointés du doigt par la société et la famille qui pourtant n’a pas pu jouer son rôle.

Le pire ce sont les violences dont ils sont l’objet. Sexuelles, physiques, morales. Quelles sont leurs voies de recours???

La Côte d’Ivoire connait un taux d”analphabétisme de près de 49% c’est énorme. Comment pourrait on profiter du dividende démographique si le simple accès à l’éducation n’est pas garanti?

C’est le moment aussi de se pencher sur la question du taux de natalité. L’Afrique de l’ouest pourra t-elle faire face au défi humain en 2040 avec un taux avoisinant les 7 enfants par femmes? Un pays comme la Côte d’ivoire devrait en 2040 compter 40 voire 60 millions d’habitants sinon plus. Le dividende démographique serait-il réellement pour nous un avantage?

Quoiqu’il en soit, la place d’un enfant est à l’école. Mettons fin au travail et à l’exploitation des enfants. Quand nous disons non à l’esclavage en Lybie, disons non à celui près de chez nous, pratiqué par nous…

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Chers politiciens, 2020 n’est pas un programme de gouvernance!!!

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Mettre l’homme au centre de la politique, la condition sine qua non de l’émergence

Ano est un grand village du département d’Agboville qui compte en son sein près de quinze mille âmes. Bien qu’il soit situé à la périphérie d’Abidjan les conditions de vie des populations y sont pénibles.

De toutes les infrastructures défectueuses, le centre de santé fait vraiment peine à voir.

Sur la façade défraichie et maculée de terre c’est sans doute la croix rouge qui nous fait nous rappeler que nous sommes dans un ‘’hôpital’’.  C’est impressionnant la précarité qui y règne. Et pourtant, la peinture qui s’écaille n’est pas le seul problème.

 En effet, il y prévaut une insalubrité qui n’est pas du fait des agents de santé. Car l’on sent que beaucoup d’efforts sont consentis pour garantir un minimum d’hygiène. Hélas !!!! Même la toiture nous fait comprendre le sort qu’attend les malades qui sont admis dans cet endroit. Ces derniers n’ont d’ailleurs droit qu’à quatre chambres dont deux affectées aux éventuelles parturientes.

Mais comment prétend -on accueillir et sauver des vies dans un endroit si désaffecté ?  Aucune fois nous n’avons vu de moustiquaires dans les chambres. Et pourtant la proximité avec les broussailles et une petite décharge sauvage est favorable à la propagation des agents pathogènes du paludisme. D’autant plus que pour permettre une aération agréable les fenêtres restent grandes ouvertes. Nous imaginons l’inconfort des malades sur des lits qui semblent dater de Mathusalem.

Les salles d’accouchement sont complètement dénudées. Selon certaines statistiques six à huit pour cent des nouveau-nés ont, à la naissance, des difficultés respiratoires. Cette asphyxie pouvant avoir des conséquences dramatiques pour l’enfant (lésions cérébrales définitives, voire la mort).
Pour éviter ce drame, tout infirmier doit installer un coin réanimation avec un matériel simple, disponible 24 heures sur 24.  Ce sont entre autres : un lavabo pour les mains avec du savon liquide, un plan de travail avec une lampe (chauffante si nécessaire), des sondes d’aspiration (calibre 8 ou 10), une aspiration buccale ou mécanique (à pied), une source d’oxygène si possible.

En lieu et place de ce nécessaire, l’on voit juste un dispositif artisanal de distribution d’eau puisée l’on ne sait dans quelle condition. L’on pourrait passer beaucoup d’heures à lister les défaillances (présence de rouilles sur les matériaux métalliques, pharmacie de premiers soins inexistantes, absence du matériel de stérilisation, etc.)

Nous nous posons surtout la question de savoir si nous peuple ivoirien sommes la préoccupation de nos dirigeants.

Parmi les fonctions régaliennes de l’Etat, il ya celle de  fournir des infrastructures et des institutions publiques, qui sont bénéfiques à toute la société.

 A notre grand désarroi, l’exemple d’Ano n’est pas isolé. Nos hôpitaux publics, pour la plupart désaffectés deviennent plus des mouroirs qu’autre chose. Pour les plus aisés donc plus chanceux l’option des cliniques privées leur est offerte. Mais et les plus démunis ?

 C’est à croire qu’aucune politique n’est définie en ce sens.


Mettre l’homme au centre de la politique, faire de son bien-être un objectif électoral majeur, lui garantir sa dignité est la condition sine qua non d’une émergence réussie. Et non l’érection d’un parti ou d’un homme politique sans réelle envie  de changement social.

Carelle Laetitia GOLI

Le plus choquant c’est qu’à l’aune de nouvelles joutes électorales nous n’entendons aucun programme dans ce sens. Pour quoi compétissent-ils ? Pour quoi veulent-ils prendre les rênes du pouvoir ? A quoi ont servi les derniers 100 milliards de FCFA portant sur la réhabilitation, l’équipement et la maintenance de plusieurs centres hospitaliers publics de Côte d’Ivoire.

A nos politiciens, nous voulons dire que 2020 n’est pas un programme de gouvernance. Le vrai politicien ne pense pas aux élections futures mais aux générations à venir.

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Les femmes de Culture oubliées en Côte d’Ivoire?

gk
La vue de face du Palais de la Culture

Situé à Treichville, sur le front lagunaire et entre les deux ponts (Pont Félix-H.Boigny et Pont général de Gaulle), il est impossible de ne pas le remarquer tant il est majestueux. Avec ses 12900 m2 de superficie, le Palais de la Culture (c’est de lui qu’il s’agit) est le principal bâtiment culturel abidjanais, et le cadre privilégié de toute manifestation artistique et activité socio – professionnelle.

En forme d’un siège royal AKAN (groupe ethnique de Côte d’Ivoire), est un joyau architectural, imposant.

Ses salles, dont les noms sont devenus familiers des populations ivoiriennes et même d’ailleurs, requiert qu’on s’y attarde un peu plus. Voyons donc ensemble:

L’espace Bernard DADIE  ou salle Anoumabo de 3 000 places, la salle François LOUGAH- Ernesto DJEDJE comportant 1 500 places, la salle Kodjo EBOUCLE de 700 places assises, la salle Niangoran PORQUET Construite en hémicycle et revêtue de boiseries exotiques, avec 300 places assisses, la galerie Christian LATTIER ….

La DIVA de la musique ivoirienne

Une remarque, ces noms nous rappellent ceux de grandes personnalités de la culture ivoirienne ou plutôt de grands hommes.

Ou est l’hommage fait aux femmes qui ont marqué notre culture?

Marie Rose Guiraud

Eh OUI, les femmes sont encore une fois les grandes exclues de l’histoire. En effet, c’est quand même surprenant que ne soit immortalisée aucune femme dans ce qui représente le temple de la culture dans notre pays. Un peu comme si aucune femme n’avait laissé d’empreinte dans le sillon culturel ivoirien. Un désaveu, une expression de la misogynie ou du rappel du mâle dominant? Soit. Cette injustice a de tous temps existé et nous est transmise générations après générations.


QUOI QU’ELLE FASSE, LA FEMME DOIT LE FAIRE DEUX FOIS MIEUX QUE L’HOMME POUR QU’ON EN PENSE AUTANT DE BIEN. HEUREUSEMENT, CE N’EST PAS DIFFICILE.


Charlotte Whitton

…Et pourtant elles sont nombreuses.

les 3 go du Koteba

Alors nous espérons qu’un jour avoir une salle ou un espace aussi petit soit il qui viendra récompenser des dames comme la Diva Aïcha Koné, les 3 Go du Kotéba, Marie Rose Guiraud, Agnès Kraidi, Akissi Delta, Marie Louise Asseu, Adrienne Koutouan, Régina Yahou…

Ouu
wêrê wêrê Liking

Ces femmes ont porté à bout de bras nos couleurs, ont dédié leurs vies à promouvoir la destination Côte d’Ivoire. Elles ont enflammé les plus grandes scènes et font partie de notre patrimoine culturel.

Plus q’une reconnaissance de leurs talents, c’est un DROIT.

C’est peut être le signe qui est donné à cette nouvelle génération de femmes (leaders) que quelques soient les efforts q’elles déploieront, leurs noms restera toujours effacés pour que brillent ceux des hommes.

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