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Montage photo d’humeur estivale avec des fleurs magenta
La milieu de terrain des Bleues Grace Geyoro lors de la rencontre contre l’Italie, le 10 juillet 2022 à Rotherham. © FRANCK FIFE / AFP

Grace Geyoro, nouveau phare des Bleues

Après avoir brillé lors de la première rencontre contre l’Italie, Grace Geyoro est désormais la nouvelle star de l’effectif. Alors que l’attaquante vedette Marie-Antoinette Katoto a dû quitter ses coéquipières pour cause de blessure, la milieu de terrain du PSG porte les espoirs français pour la suite du tournoi.

L’équipe de France est orpheline de sa machine à buts. Depuis le forfait de Marie-Antoinette Katoto, gravement blessée au genou lors de la rencontre contre la Belgique jeudi dernier, les Bleues devaient désormais se trouver une nouvelle meneuse pour le reste de la compétition, alors qu’elles jouaient un dernier match de poules, lundi 18 juillet, contre l’Islande. 

Grace Geyoro, qui a éclaboussé la rencontre de son talent lors de la première victoire expéditive des Bleues face à l’Italie (5-1) portait tous les espoirs. La milieu de terrain du PSG a réalisé un triplé inédit pour sa 50e sélection en équipe de France, deux semaines et demi après une inquiétante blessure. 

Grace Geyoro pour sa 50 ème sélection :

Triplé,1ère joueuse de l’histoire à claquer un triplé en 1 mi-temps d’un Euro Féminin,Premiers buts dans une grande compétition,Joueuse du match.

En demi-finales pour la première fois

C’est la première fois que les Françaises accèdent à ce stade de la compétition, après avoir sorti les tenantes du titre néerlandaises. Félicitation à Grace et à ses coéquipières.

Par Stéphanie TROUILLARD

Aux Mondiaux d'athlétisme, la sprinteuse Shelly-Ann Fraser-Pryce remet les  gaz
Shelly-Ann Fraser-Pryce avec son fils, après son quatrième titre mondial à Doha en 2019. (AFP)

Shelly-Ann Fraser-Pryce, la fusée de poche jamaïcaine qui règne sur le sprint féminin depuis 2008

Shelly-Ann Fraser-Pryce a mis la main sur un 5e titre mondial sur 100m, lundi 18 juillet, à l’issue d’une finale supersonique à Eugene (Oregon). La Jamaïcaine était encore intouchable sur la piste. À 35 ans, l’athlète à la longévité exceptionnelle marque un peu plus l’histoire du sprint et vise encore plus haut. Elle est devenue quintuple championne du monde du 100 m, à 35 ans.

En 2017, lorsque la trentenaire avait donné naissance à un petit Zyon, le sentiment général était pourtant que le meilleur était derrière elle : deux titres olympiques sur 100 mètres (2008, 2012), trois sacres mondiaux (2009, 2013, 2015), sans compter les joies empilées sur le demi-tour de piste et le relais. Même si Usain Bolt avait pris de la place en parallèle, l’œuvre était déjà assez dense pour qu’on décide de lui ériger une statue au Stade national de Kingston, cœur battant de l’athlétisme jamaïcain .

Je suis heureuse de ne pas avoir arrêté ma carrière après la naissance de mon fils

Peu de temps avant sa maternité, Fraser-Pryce avait décidé de quitter la structure de ­Stephen Francis et son fameux MVP Track Club, d’où était aussi issue Elaine Thompson , qui venait de lui souffler le premier rôle (doublé olympique à Rio). Ses nouvelles dorures, notamment un quatrième titre mondial à Doha, elle les a partagées avec un coach plus jeune qu’elle (Reynaldo Walcott). « Je suis heureuse de ne pas avoir arrêté ma carrière après la naissance de mon fils, rappelait récemment l’athlète. J’ai cru en un rêve. » Le secret de sa longévité, elle le formule avec des mots simples, « l’envie, la passion, les buts que l’on se fixe », et le plus beau sourire du plateau.

Par Damien Burnier

Emmanuel Tapsoba on Twitter: "#Ghana : Safoura Compaoré médaillée d'argent  au championnat Ouest-africain de Bodybuilding La Burkinabè Safoura Compaoré  a remporté la médaille d'argent au championnat Ouest africain de  Bodybuilding (IFBB) dans

Safoura Compaoré, le nouveau visage féminin du bodybuilding ouest-africain.

Le championnat ouest africain de Bodybuilding 2022 qui a eu lieu récemment à Accra, Ghana a consacré le sacre de la burkinabè Safoura Compaoré qui a décroché une médaille d’argent.

Bonne nouvelle pour le Burkina Faso. L’une de ses athlètes, en la personne de Safoura Compaoré vient de décrocher une médaille d’argent, dans le cadre du championnat ouest africain de Bodybuilding 2022.

Félicitations et moquerie 

En compétition dans la catégorie féminine de la compétition ouest africaine de bodybuilding, la burkinabè Safoura Compaoré obtient une médaille d’argent, lors du tournoi qui a récemment eu lieu dans la capitale du Ghana.

Sur la toile, tandis que certains adressent leurs félicitations à l’héroïne, une grande partie se moque d’elle. « Ce n’est pas tous les sports masculins que les femmes doivent pratiquer aussi », « quel gâchis », « belle femme, mais c’est son côté masculin qui a tout gâché »… ont commenté des internautes.

“Sur la toile, tandis que certains adressent leurs félicitations à l’héroïne, une grande partie se moque d’elle”

Précisons que le bodybuilding est une discipline sportive très souvent considérée comme réservée aux hommes, surtout en Afrique.

Par afrikbuzz.com

JO Tokyo : l'ivoirienne Marie-Josée Ta Lou remporte une manche sur le 100m
Marie-Josée Ta Lou, remporte sa série du 100 mètres féminin aux Jeux olympiques d’été de 2020, vendredi 30 juillet 2021, à Tokyo.
AP Photo/Martin Meissner

Marie-Josée Talou, la sensation du sprint

Marie Josée Talou est née à Bouaké le 18 novembre 1988.

Elle tient son surnom “sprinteuse de poche” du fait de sa petite taille. Elle également été surnommée la Reine du sprint africain.

Mais la dernière sensation de sprint de la Côte d’Ivoire, Marie-Josée Ta Lou, est entrée dans l’athlétisme assez tard. Elle a d’abord fait des études de médecine à l’Université d’Abidjan, en Côte d’Ivoire.

D’abord le football

En grandissant, elle était plutôt passionnée de football. Elle a fait du foot dans son quartier, Koumassi 05, une banlieue d’Abidjan, la capitale économique du pays jusqu’au jour où elle a attiré l’attention d’une équipe féminine qui a tenté de l’inscrire. Son frère aîné, un enseignant en éducation physique, s’y est opposé. Il ne voulait pas qu’elle évolue dans le football, craignant qu’elle ne se transforme garçon manqué. Elle s’est inscrite à un club d’athlétisme à la place.

Marie-Josée Ta Lou s’est véritablement lancée dans l’athlétisme en avril 2007 à l’âge de 19 ans.

Étant la seule fille de sa fratrie, les débuts ont été difficiles car sa mère aurait préféré qu’elle reste à ses côtés et qu’elle se destine a une fonction plus classique.

Lorsqu’elle a gagné la médaille d’argent au 100 mètres, elle l’a dédiée à sa maman. Cette dernière ne souhaitait pourtant pas qu’elle fasse de l’athlétisme.

2015 marque l’année de reconnaissance sur le continent

-elle est désignée “athlète africaine de l’année” par l’Association des Comités Nationaux Olympiques Africains.

-elle remporte l’Or sur 100 et 200 mètres aux Jeux Africains de Brazzaville.

2016, celle de la percée au niveau mondial

-Championne d’Afrique du 200 à Durban

-Elle finit 4e des finales du 100 et 200 aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro

-Elle établit son record personnel sur 100 mètres à Rio en 10 s 86 (qu’elle rééditera en finale des Mondiaux de Londres). De 2016 à 2021, l’Ivoirienne n’a fait que glaner des récompenses et à juste titre.Le 30 juillet, en série du 100 mètres, elle bat son record personnel en 10 s 78 (- 0,3m/s), ce qui égale le record d’Afrique détenu jusque-là par sa compatriote Murielle Ahouré. En finale elle échoue au pied du podium avec un temps de 10 s 91. Sur 200 mètres elle décroche la cinquième place.

Source:BBC

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Carelle Laetitia

The author Carelle Laetitia

Diplômée de Droit Public International, Carelle Laetitia Goli est une jeune femme ivoirienne qui croit fortement en l’idéal d’un monde de justice et de libertés