L’entrepreneuriat est à n’en point douter l’alternative proposée à cette nouvelle génération eu égard aux problèmes de l’emploi qui la minent, mais plus encore aux opportunités qu’il offre. Seulement aujourd’hui, il est peu ou très mal connu de ceux et celles qui prétendre s’y adonner. En effet, le besoin d’information et même de formation est grand et c’est dans ce cadre que le rencontre ADN de l’entrepreneur a été instaurée à l’Hotel Tiama d’Abidjan, ce Mardi 15 Décembre 2020 à l’initiative de la Fondation Friedrich Naumann.
ADN de l’entrepreneur avait pour but de réunir sur le même pupitre trois entrepreneurs qui ont su s’affirmer chacun dans son domaine et qui ensemble s’emploient à donner aux plus jeunes des outils nécessaires à la réussite de leurs activités. Il s’agissait de Stanislas Zézé, le PDG de Bloomfield Investment Corporation, Samuel Sevi, Ceo de Young Power, gagnant du “Falling Walls Lab Abidjan 2017” et Malick Bakayoko, le DG de Inovis.
Il a été présenté aux autorités en première partie de cette rencontre le guide synthétisé de l’entrepreneur en prélude à la sortie du Guide complet qui sera livré en 2021. La deuxième partie a consisté en des interactions entre le public et les intervenants. Et de ce fait plusieurs questions ont été débattues; au nombre desquelles qui est l’entrepreneur? Sommes nous tous des entrepreneurs? Quelle peut etre la différence entre un entrepreneur et un homme d’affaires? Comment trouvez des fonds pour son entreprises?…. Pour ne citer que cela.
Pour Malick bakayoko, la rigueur, la responsabilité, la résilience et l’honnêteté sont les qualités d’un entrepreneur. En outre, si tout le monde peut devenir un.e entrepreuneur.e, seule la vision et l’état d’esprit feront la différence. Stanislas Zeze a tenu à rassurer les personnes présentes, nul n’est besoin d’être un expert dans un domaine pour y entreprendre, il faut avoir les informations nécessaires et comprendre le secteur concerné. L’homme d’affaires par définition est celui qui recherche le profit rapide et qui est presque toujours lié aux personnes politiques influentes, il est différent de l’entrepreneur qui répond à un besoin et qui bâtit patiemment. Enfin il faudrait outre donner le nombre d’entreprises qui se créent, savoir celles qui réussissent à atteindre la vitesse de croisière qui est de 5 ans. Sur 5000 moins de 500 y parviennent.
A n’en point douter c’était un master class instructif qui a refusé du monde tant la thématique est d’actualité. Car nous pensons que les jeunes ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel de l’ignorance mais doivent pouvoir bénéficier de l’expertise des plus aguerris. Et nous espérons que la prochaine édition se fera avec plus de compétences féminines pourquoi pas.