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Maman: JE SUIS ENCEINTE!!!

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-“Maman je suis enceinte”, je suis tellement désolée avait elle dit inaudible, en sanglots.
Cette phrase avait sonné le glas dans mon cœur, j’étais attristée, effondrée. Qu’est-ce que j’avais manqué dans son éducation? Oh oui j’ai été une mauvaise mère la pire de toutes. Je regardais ma petite fille, celle que j’aimais tant. Comment avait-elle osé me décevoir de la sorte? Contradictoirement, je voulais la prendre dans mes bras, lui dire que tout allait bien se passer, que j’étais la pour elle…ma petite princesse.
Je ne veux plus te voir plus jamais comment tu as pu? lui ais-je lancé au visage.
Je n’acceptais pas l’humiliation que je vivais, cette plaie qu’elle avait ouvert était trop béante pour l’heure.
Ma fille, l’unique, était tellement brillante. Je la voyais déjà au sommet, une grande avocate! Elle était ma fierté.
Je l’avais eu d’un homme qui m’avait abandonnée lâchement. Elle avait été ma force, ma raison de vivre. sa réussite était la raison pour laquelle je me levais chaque jour et travaillais dur. Je lui avais pourtant dit de faire attention aux garçons, qu’ils allaient lui ruiner sa vie. Et qu’une grossesse mettrait fin à ses rêves et aux miens.
Elle s’en alla la tête basse. Le sanglot étouffé.
Plusieurs jours passèrent, mais pas ma colère. Nalia elle ne me parlait plus et rasait les murs en ma présence. Pour moi elle n’existait plus de toute façon.
Un jour que je rentrais à la maison je la trouvais étendue, inerte au salon une lettre à la main. A coté d’elle, dans son sac un tas de comprimés. Mon cœur s’arrêta de battre.
Maman je suis tombée amoureuse de lui, il m’a trouvée jolie, il m’écoutait quand toi tu me fermais ton cœur. Il me faisait rire à chaque fois que tu me rendais triste. Il comprenait que je voulais être une artiste et pas une avocate. Je me voyais telle que je suis dans ses yeux. Maman tu m’as dit que l’amour détruit, mais pour moi cela était un refuge. Tu m’as dit que ça me ferait du mal mais pourquoi est-ce que j’étais si heureuse? Je me suis offerte à lui un jour que tu venais de me dire que j’étais la responsable de ton échec. Plus je prenais plaisir à cela moins tes pics m’atteignaient. Puis je découvris ce petit être en moi. Je l’aimais déjà. Je comptais le protéger de toi, de ta haine. Son papa lui n’en voulait pas en entendre parler. Ironie du sort!!! Tu avais raison maman! Comme toujours!
Il avait abandonné son enfant, comme ce père inconnu l’avait fait avec moi. Mon bébé et moi partagions la même histoire. maman j’ai décidé de lui offrir le meilleur, de rompre la haine, de le protéger, de l’aimer. Si ce n’est ici ce serait ailleurs ….. ADIEU
Nalia était morte, s’était suicidée…
Non, je l’avais tuée plutôt . Son joli visage respirait la paix. Comment pourrais je vivre sans elle?
Il lui restait de son poison, j’en avalais, lui prit la main la posais sur le coeur…

et m’étendis à ses cotés attendant de la rejoindre pour lui dire tout haut que je l’aime … pour la première fois.

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La planification familiale et ses bénéfices pour les femmes et les filles

Planning familial

Selon le Rapport de 2016 sur le Développement Humain en Afrique,
les disparités entre les genres coûtent environ 95 milliards de dollars
US par an en moyenne à l’Afrique subsaharienne. Ces coûts ont
culminé en 2014 en atteignant 105 milliards de dollars US de pertes
économiques, soit environ 6 % du PIB régional, ralentissant de ce fait,
les progrès enregistrés dans le continent en matière de développement
humain durable. La planification familiale est  centrale dans l’atteinte de l’égalité entre les sexes et constitue également un facteur clé dans le développement et la réduction de la pauvreté. En cette matière, la gestion de la démographie reste un facteur clé qui ne saurait être détachée d’avec une gestion efficace de la santé sexuelle et reproductive de chaque femme dans ces pays (notamment par la planification familiale). En effet, l’accès à la santé et au contrôle des fonctions de reproduction est pour les femmes un droit et pour les Etats un devoir reconnu par plusieurs instruments internationaux notamment le Protocole additionnel de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples relatifs aux droits de la femme. Si la planification familiale a été pendant des années beaucoup promue en Côte d’Ivoire, elle semble ne plus être d’actualité ce qui est pour le moins une grande erreur. Nous commencerons notre série d’analyses par la définir, puis à en montrer les bénéfices autant pour la femme que pour la jeune fille.

La planification familiale, notion et définition.

L’UNFPA (le Fonds des Nations Unies pour la Population), définit la planification familiale, ou le planning familial, comme étant ” un ensemble des moyens permettant  d’éviter les grossesses non-désirées ;   de choisir  le nombre d’enfants désirés ainsi que les moments de leurs naissances ; d’espacer les naissances en respectant  l’intervalle de temps  convenable pour la santé de la mère et de l’enfant ; de programmer les naissances au meilleur moment quant à l’âge de la mère.”

La planification familiale fait partie du grand ensemble des Droits sexuels et reproductifs reconnus et protégés par les instruments internationaux notamment le protocole additionnel de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples relatifs aux Droits de la Femme. Et est par la Proclamation Téhéran de 1968 devenue un droit laissé à la libre appréciation des couples et non un « contrôle de la population » imposé par l’État. La planification familiale donne le droit aux femmes d’exercer un contrôle sur leur fécondité; le droit de décider de leur maternité, du nombre d’enfants et de l’espacement des naissances ; le libre choix des méthodes de contraception.

La contraception vise à éviter, de façon réversible et temporaire, la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde ou, s’il y a fécondation, la nidation de l’œuf fécondé.Il existe des méthodes réversibles courantes comme la pilule, l’injectable, le stérilet et le préservatif.

La Planification Familiale: une garantie à l’autonomisation de la femme.

Par le contrôle de sa sexualité et de sa procréation, la femme dispose de l’avantage de déterminer ses opportunités économiques, du reste de sa carrière et gagne en autonomie. En effet, plus une femme a des diplômes, plus elle est soucieuse ou du moment où elle devient une mère ou du nombre d’enfants qu’elle aura. Dans Revue Humanisme et entreprise de 1964, Pierette SARTIN écrit ceci: «  personne ne songera à nier aujourd’hui que la vie des femmes qui cumulent une activité professionnelle aux horaires extrêmement lourds, aux cadences rapides, et une vie familiale (…)avec un budget modeste, la charge des enfants et du ménage, l’impossibilité de se faire aider ne soit trop souvent un enfer » . Ce qui était une réalité dans les années 1960 l’est encore hélas aujourd’hui. La vie professionnelle des femmes reste liée et dépendante de celle privée -voire intime- et concevoir impacte fortement le rendement professionnelle de celles-ci. D’ailleurs, c’est l’une des principales causes de discriminations au niveau de l’emploi entre les hommes et les femmes.

La maternité est aussi un frein pour les adolescentes surtout celles qui sont encore en situation d’apprentissage scolaire ou technique. Car trop malheureusement le constat est souvent le même, les filles mères se retrouvent prises au piège -parfois avec le père- d’une ignorance nourrie par le cercle familial et scolaire du tabou que représente une éducation sexuelle. Mais à la différence des garçons qui peuvent se désengager d’une grossesse et qui ne s’en retrouvent pas handicapés, elles se voient retardées dans leurs études quand ce n’est pas l’arrêt définitif ou la répudiation. Alors toujours dans la clandestinité, avec la peur du courroux familial et sans grandes précautions de sécurité ou d’hygiène, les avortements clandestins deviennent LA solution.

En outre, plus les adolescentes ont leurs premières relations sexuelles tôt, plus elles ont de risque de développer un cancer du col de l’utérus, montre une étude du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Les adolescentes qui ont leurs premières relations sexuelles très jeunes doublent leur risque de développer un cancer du col de l’utérus, montre une étude internationale menée auprès de 20 000 femmes. Cette étude menée auprès de 20 000 femmes montre plutôt qu’une vie sexuelle précoce et active modifierait le potentiel cancérigène de l’infection.

L’âge auquel une femme a son premier bébé est également un élément de risque. Le détail de ces travaux sont publiés dans le British Journal of Cancer. Alors loin de prôner une liberté sexuelle sans règles aucune, la santé sexuelle permet d’aider les adolescentes à adopter une attitude sexuelle plus responsable.


Le cancer du col de l’utérus tue 240 000 femmes par an dans le monde

Ce petit rappel sur la notion de planification familiale permet de poser le cadre sur le fait qu’il faille pour les femmes et les filles en maîtriser tous les contours mais surtout avoir accès aux méthodes de contraceptions saines pour elles. Malheureusement ce n’est pas toujours le cas tant l’éducation sexuelle reste loin de leurs portées et la gestion de la fécondité un grand tabou.

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Lutte contre l’immigration irrégulière : L’UNESCO s’engage pour l’autonomisation des jeunes en Afrique grâce aux médias et à la communication.

RR

Etymologiquement, immigrer  provient du latin immigrare,  qui signifie passer dans/s’introduire dans.
Le verbe immigrer signifie entrer de manière temporaire ou définitive dans un pays dont on n’a pas la nationalité. L’immigrant aussi appelé migrant est celui qui est en train d’immigrer ou qui vient d’immigrer.
L’immigré est une personne qui est établie dans un pays par la  voie de l’immigration.

Telle que définie, l’immigration est un droit reconnu par la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, qui en son article 13 stipule que : « 1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat ; 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays ».

Si donc tous les humains ont le droit de se mouvoir à leur guise sans en être empêchés, il faut aussi que ces mouvements puissent être encadrés par tout ce qui est règle et droit en la matière. Car, il existe à coté de l’immigration régulière celle  dite irrégulière, qui se pratique clandestinement en dehors de toute régularité et législation et qui est surtout très dangereuse pour ceux qui s’y adonnent. La propension de cette sorte d’immigration est liée à des raisons sociales, économiques et même sécuritaires, car le but recherché est celui de fuir un chômage endémique, une grave crise et/ ou de trouver ailleurs les conditions d’une meilleure qualité de vie.

L’Afrique qui est encore un continent menacé par de graves facteurs d’instabilité politique, de pauvreté et d’insécurité -dans la plupart de ses régions- reste celui d’où proviennent chaque année, des millions d’hommes et de femmes qui essaient d’atteindre les côtes européennes par tous les moyens au péril de leurs vies. En effet, cet exode vers un eldorado fictif expose les candidats à la traite humaine, à l’exploitation parfois sexuelle, à l’enrôlement par des groupes terroristes, et même à la mort.  Dans la région ouest-africaine, la Côte d’ivoire figure en 2ème position de cette tragédie (après le Nigéria) avec 6.7% de migrants.

 Face à ce que l’on pourrait qualifier d’urgence humanitaire mondiale, l’UNESCO qui est l’agence des Nations Unies spécialisée dans la promotion de la liberté d’expression, du développement des médias et de l’accès à l’information grâce à son mandat constitutionnel visant à promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et l’image », met l’accent sur le visage humain de la migration et en aborde les implications dans ses domaines de compétences, en s’appuyant sur les principes et normes pertinents en matière de droits de l’homme.

C’est ainsi que le vendredi 24 mai 2019, à l’hôtel IVOTEL sise au Plateau Abidjan-Côte d’Ivoire, l’UNESCO a officiellement lancé un projet d’autonomisation des jeunes en Afrique grâce aux médias et à la communication avec l’appui financier du gouvernement italien.

Ce projet qui s’étalera dans les deux prochaines années mettra en œuvre les journalistes, les blogueurs, les artistes afin de lutter contre l’immigration irrégulière et la traite des êtres humains. Ils seront appelés à mener une série d’actions, y compris des campagnes de sensibilisation et d’information sur les risques migratoires à l’encontre des potentiels candidats à l’immigration clandestine.

Étaient présents pour cette cérémonie, des personnalités prestigieuses au rang desquels figuraient : Madame Anne LEMAISTRE, la Cheffe du Bureau UNESCO Abidjan et Représentante Résidente, Ses Excellences Messieurs les Ambassadeurs d’Italie et du Ghana en Côte d’Ivoire, les représentants des ambassades du Gabon, de la Guinée, de l’Union Européenne, de la France, Monsieur le Ministre de la Communication et des Médias de Côte d’Ivoire, les représentants des ministères de la jeunesse et de la Femme et la Vice gouverneure de la Ville d’Abidjan. Ceci pour témoigner de l’importance du sujet et de l’implication de chaque pays dans un combat désormais mondial.

Puisque la lutte contre les causes profondes de la migration fait également partie intégrante de la politique de développement au sein des Objectifs de Développement Durables (ODD), selon Madame Anne LEMAISTRE, il ressort : « l’impérieuse nécessité de conduire ensemble des actions, de bâtir ensemble des stratégies, (afin) de lutter efficacement contre la migration irrégulière, la traite des humains et tous ces effets corollaires, de conflits, de guerre, d’insécurité, de famine »

 L’objectif final étant de construire ce monde de paix, « ce monde où l’éducation, la justice, la création de richesse, l’inclusion et l’autonomisation des jeunes et des femmes, seront notre cheval de bataille ». La Côte d’Ivoire peut compter sur l’appui des Nations Unies et de l’UNESCO en particulier dans sa lutte contre l’immigration irrégulière. Une perche est donc tendue aux jeunes afin qu’ils puissent s’adresser à d’autres jeunes et sauver des vies.


Il faut construire ce monde de paix ce monde où l’éducation, la justice, la création de richesse, l’inclusion et l’autonomisation des jeunes et des femmes, seront notre cheval de bataille.

Anne LEMAISTRE: Représentante Résidente et Cheffe du Bureau Unesco Abidjan

Photo de Famille du lancement du Projet
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Constantine Kouadio: Portrait d’une HEROÏNE Acharnée.

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Il y’a quelque chose dans la persévérance qui finit par obliger le destin. Certains l’appellent la foi, nous dirons le courage, et c’est sans doute un peu des deux. Cette chose, quelle qu’elle soit, Constantine Kouadio la possède assurément et en a fait une arme. Qu’est ce qui en effet prédestinait une victime de la guerre à devenir une cheffe d’entreprise prospère, une femme politique accomplie mais surtout une femme au leadership exacerbé qui aujourd’hui est en train de réussir le pari de l’autonomisation de la femme rurale? Découvrons ensemble le portrait de l’Héroïne de Djékanou (Ndlr: région du centre de la Côte D’Ivoire).

Meneuse de Femmes

Lorsqu’éclate la guerre civile ivoirienne du feu qu’a attisé la guerre de 2002, Constantine était secrétaire dans une pharmacie de Bouaké (Ndlr: 2e plus grande ville de la Côte d’Ivoire). Ce climat délétère l’a contrainte sa famille et elle de retourner dans sa ville natale de Djékanou. Au chômage et sans ressources, elles réussit à convaincre sept de ses amies pour acquérir un lopin de terre pour former l’association ASCAFED ou Association Canaan des Femmes de Djékanou. Si l’objectif premier de la culture de leur plantation était de fournir des repas aux élèves de l’école locale, elle réussit néanmoins à faire réinvestir leurs bénéfices . De ces débuts modestes, est née une activité prospère qui s’est étendue à la production de miel, de thé et de theck.

Actrice de Développement Infatigable

Bien qu’elle pouvait se limiter à ce groupement de femmes, Constantine Kouadio voit grand et même très grand. Pour ses femmes devenues nombreuses, elle veut le meilleur. Ainsi elle se donne pour mission de convaincre la société OLAM qui opérait déjà dans la région voisine de Toumodi de mettre en place une unité de décorticage à Djékanou qui sera gérée par celles qu’elle appelle ses sœurs.

Si la proposition n’a pas au préalable trouvé bon écho auprès de l’entreprise agro industrielle, rien et encore moins le scepticisme d’OLAM n’a pu venir à bout de sa détermination. Si bien que l’Usine finit par ouvrir ses portes à Djékanou avec 50 personnes employées. Un chiffre qui a fini par croitre incessamment jusqu’à atteindre 300 dont 255 femmes. Constantine a permis d’accroitre les productions de l’usine en favorisant l’acquisition des terres. Elle a catalysé l’économie de cette petite ville. Et en a fait une ville pleine de ville, et ou l’immobilier est en croissance.

TALITAKUM: Jeune fille LEVES TOI!

En 2018, ASCAFED a donné naissance à la Société à responsabilité limitée TALITAKUM qui signifie selon la Bible: Jeune Fille lèves toi! Un nom qui colle bien à l’injonction de Constantine envers les femmes qu’elle exhorte à prendre par les cornes le taureau de leurs émancipations. Grâce à elle des femmes s’occupent pleinement de leurs enfants et disposent même d’une crèche qui leur permet de travailler et de veiller sur leurs progénitures. Elle favorise l’insertion professionnelle des femmes à fort potentiel même lorsqu’elles sont sans diplômes. En contrepartie, elle leur donne la chance de l’alphabétisation. Elle donne aussi la chance à des étudiants en vacances de venir travailler pour préparer leurs rentrées.

Des Défis au quotidien

Il n’existe aucun combat qui ne comporte pas de défis et Constantine doit en relever constamment. Il faut noter celui de l’éloignement des terrains qui rend périlleux l’acheminement des produits (les femmes ont vu se perdre jusqu’à 15 hectares de manioc non écoulés), à cela s’ajoutent les problèmes d’irrigation des sols. Il faut songer à pratiquer le goutte à goutte, une technique salutaire mais qui demande encore plus de moyens et de travail. Elle veut aussi arriver à produire en contre saison ce que le réchauffement climatique rend difficile à tous égards.

Le développement de notre pays ne peut se faire sans des femmes exceptionnelles comme Constantine Kouadio. Des femmes qui portent à bout de bras les problèmes de leurs communautés et qui œuvrent à créer une nouvelle génération de leaders féminines. Nous disons merci à OLAM Côte d’Ivoire qui a su faire de ce partenariat un partenariat gagnant.

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OLAM en Côte D’Ivoire, pour un visage humain de l’industrialisation.

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C’est en 1994 que le groupe OLAM a ouvert sa première entreprise en Côte d’Ivoire, en débutant ses activités par l’exportation des noix de Cajou de la Côte d’Ivoire vers l’Inde.
Aujourd’hui, à travers tout le pays , le groupe contribue à autonomiser et à aider la communauté rurale. D’abord par sa présence inégalée auprès d’elle, ensuite en achetant les produits de leurs récoltes ; le cacao, le café, le coton, la noix de cajou et le caoutchouc directement auprès de plus de 185 000 familles d’agriculteurs et via un vaste réseau de commerçants locaux. En somme ce sont plus de 220.000 petits exploitants et des milliers de coopératives et fournisseurs qui approvisionnent ses exploitations. OLAM met en avant les compétences et les valeurs locales et aide les femmes principales actrices du monde rural. Outre la valeur mutuelle qui s’est créée depuis 25 ans, une nouvelle forme de coopération a pu voir le jour de laquelle l’industrialisation prend un Visage plus humain.

L’employabilité des jeunes et la mise en valeur des compétences ivoiriennes

OLAM est l’un des plus gros employeurs du pays, avec plus de 5 000 employés, y compris des sous-traitants. Plus de 90% sont des ivoiriens et le groupe travaille en partenariat avec les meilleures écoles et universités et associations professionnelles pour attirer les meilleurs talents et les intégrer à des parcours de carrière significatifs. Grâce à des programmes tels que le programme des leaders africains Growing Olam, le programme des stagiaires diplômés en génie, le programme des dirigeants financiers et le programme de développement du leadership, les employés à fort potentiel reçoivent une formation et un encadrement adaptés, en Côte d’Ivoire et à l’étranger, pour les aider à maximiser leur potentiel. et acquérir des rôles de gestion.

La part belle aux Femmes

Les trois sites de transformation de noix de cajou à Bouaké, Djekanou et Dimbokro emploient plus de 4000 personnes dont 90% sont des femmes. Un pas très important qui aide les femmes mais aussi l’Etat dans l’épineux combat de l’autonomisation de celles ci. En effet, la femme rurale bénéficie très peu des fruits de son travail acharné. Dans la ville de Djékanou, OLAM a procédé à l’installation de son usine mais avec le partenariat de femmes exerçant dans la région. ce qui a permis d’apporter un souffle nouveau à la région par la renaissance d’activités commerciales. L’usine OLAM/ TALITAKU emploie plus de 300 employés dont 85% sont des femmes.

Chiffres Clés et actions sociales

+220.000 producteurs partenaires; +2800 communautés villageoises partenaires; +10.000 personnes ont eu accès à l’eau potable grâce aux 5 pompes hydrauliques construites et 21 réhabilitées en 2018; +250 KM de route réparée en zone rurale pour améliorer le transport des produits des planteurs et faciliter l’accès au marché; + 100.000 personnes sensibilisées sur l’éducation, le VIH et la nutrition en 2018; + 210.000 plants de semis distribués en 2017-2018 aux producteurs pour être plantés; +3000 producteurs sont formés en alphabétisation dans les 26 centres du groupe; +1.000.000*(estimation calculée) de personnes ont vu leurs conditions de vie s’améliorer; +20.000.000 $ de prime versée aux producteurs en 2018.

La distribution de kits scolaires dans 50 villages, la construction d’une école et la réhabilitation d’une cantine ont favorisé l’assiduité scolaire de 6000 enfants. la construction d’entrepôts, de zones de séchage et de distribution de balances dans 30 villages a impacté 8700 producteurs. La distribution de kits scolaires complets d’une valeurs de plus de 25.000$ a permis à plus de 1230 producteurs d’avoir accès à l’électricité.

Le nouvel objectif d’OLAM est de “réinventer l’Agriculture Mondiale et les systèmes alimentaires”.

Cela se fera par la régénération des ressources, par des agriculteurs et des systèmes agricoles prospères et pour des communautés dynamiques. L’inclusion des femmes et des jeunes fait du groupe OLAM un acteur inconditionnel du développement durable tel que pensé par les Nations Unies.

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