
La première édition de la conférence Lioness lean In en Côte d’Ivoire, s’est tenue à Abidjan ce jeudi 13 septembre 2018 à l’Hôtel Tiama au Plateau. Lioness Lean In est née de l’initiative de lionesses of Africa, la plus grande communauté de femmes entrepreneures de l’Afrique. Regroupant plus d’un million de femmes connectées entre elles dans un puissant réseau, Lionesses of Africa est une plateforme qui vise l’éclosion de l’entreprenariat féminin au niveau régional. L’on doit cette révolution à Melanie Hawken la fondatrice et Directrice exécutive des lionnes d’Afrique. Entrepreneure sociale, elle « croit passionnément qu’il est temps de fournir le soutien, les outils, et l’inspiration nécessaire pour que la prochaine génération d’entreprises dirigées par des femmes en Afrique puisse fleurir et accroitre leurs potentiels »
Les évènements Lioness Lean In se déroulent dans toute l’Afrique et créent le pont entre les femmes entrepreuneures de tous horizons afin qu’elles puissent partager leurs expériences et s’en inspirer.
Dans notre pays, le Lioness Lean In a mis en relation plus de 100 femmes. Cela fut possible notamment grâce au partenariat tissé entre le réseau et le Royaume des Pays-Bas que l’on sait très attaché aux valeurs progressistes et de liberté.
D’ailleurs l’Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas présent pour la circonstance a affirmé que l’égalité des sexes était pour son pays une obligation morale qui contribuera assurément au développement durable. Pour son excellence Monsieur Robert Van Den Dool, les femmes sont les nouveaux leviers de la croissance économique. De ce fait, elles devraient profiter pleinement des fruits de la mondialisation. Ça été aussi le lieu pour lui de présenter le Orange Corner, une initiative des Pays-Bas qui aide à la promotion et à l’érection de l’entreprenariat sur le continent.
Au nombre des panélistes figuraient trois entrepreneures qui font bouger les lignes en Côte d’Ivoire. L’on pourra citer Amie Kouamé, l’une des têtes de proue du digital ivoirien et fondatrice du webzine Ayana ; Carol Hien fondatrice des produits naturels Carol’s plusieurs fois primés pour leur qualité ; et Bénédicte Mendy meilleure bartender de Côte d’Ivoire. Trois femmes, trois success stories, trois domaines d’activité qui ont inspiré tant par leur originalité que par les épreuves surmontées.
Le traditionnel networking propre aux grandes rencontres a clôturé cette rencontre qui on l’espère ne sera pas la dernière dans notre capitale
Les inconditionnel(le)s des jeux d’échecs connaissent le pouvoir de la dame (on ne dit pas reine) qui supplante celui du roi. Mais en savons nous réellement les raisons?
Elle est complètement mobile. Elle va où elle veut, dans huit directions, devant derrière à droite à gauche, et sur toutes les diagonales ; le roi aussi, mais lui seulement d’une seule case.
Pourquoi la dame a-t-elle cet avantage considérable, alors que le but du jeu est justement de mettre en échec le roi ?
Une question importante, car le jeu d’échecs a été inventé bien longtemps avant les conquêtes féministes pour l’égalité des sexes, donc à une époque où la primauté de l’homme sur la femme ne faisait pas discussion.
Le jeu est né il y a quelque 1500 ans en Inde. Il a transité par la Perse, les pays arabes, et est entré en Europe par l’Espagne.
Le pion que nous appelons la dame, était autrefois un homme. A perse et dans les pays arabes elle s’appelait “firz” ou “wazir” entendons par là vizir ou conseiller. Petit clin d’oeil à Iznogoud, le grand vizir qui veut prendre la place du calife.
Lorsque vint la reconsquista ou la reconquête, qui va s’étendre du haut du moyen-âge jusqu’à la chute de Grenade en 1492, les Rois Catholiques repoussent les musulmans de l’autre côté de la Méditerranée. ISABELLE la catholique règne alors sur l’Espagne. Elle fera changer les règles du jeu d’échecs. En demandant à ce que la dame ait davantage de pouvoir.
Elle peut désormais se déplacer à sa guise et dans toutes les directions.
Cette appellation féminine n’est pas universelle. La dame est toujours le vizir en Iran ou dans les pays arabes. Où personne n’ose dire la vizirette.