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Anvilo Aao, la femme au bout des doigts

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Agoua Djampa Ahouo Ange Olivier à l’état civil et connu sous le nom d’Anvilo est Artiste Peintre et Infographe ivoirien. Né en 1991 dans la commune de Cocody(Cote d’Ivoire). Diplômé en 2013 du brevet technique Artistique (B.T.A) en Expression picturale au centre en Technique des Arts Appliqués de Bingerville, il poursuit ses études en communication visuelle et obtient en 2016 un Brevet Technique Supérieure (B.T.S) à l’Ecole de Spécialité de multimédia d’Abidjan (E.S.M.A). Artiste peintre engagé, Anvilo à participé à plusieurs expositions collectives et ateliers de peinture.

Son art est réaliste presque trop même et son doigté est magique. ''Ses femmes" à lui sont africaines et belles. Lui c'est Anvilo AAo et il a la femme au bout des doigts.

Il a commencé à peindre aux rythmes du mouvement d’expression commune de l’époque pour suivre la tendance culturelle. Il peignait alors des tableaux semi-abstraits en partant d’un sujet traditionnel  et s’inspirait du mouvement spirituel qui l’entourait.

Aujourd’hui son art est figuratif, inspiré par les richesses culturelles africaines et tout ce qui l’entoure L’artiste additionne à ses coups de pinceaux, le collage des matières telles que le pagne, les colliers et perles, les calebasses, du papier et j’en passe. Ces éléments souvent abandonnés, mais qui ont pourtant de la valeur pour le créateur, sont réutilisés, transformés et revalorisés dans ses œuvres. Son travail se caractérise par une intensité des couleurs et un jeu de volume. Ce mélange, est le résultat de dures années de travail et de recherches personnelles qui évoquent des représentations qui l’intéressent ; la femme en particulier.

-2014, Exposition à la galerie Lebasquiat.                                                                                                         -2016, Exposition Jeune talent au Palais de la Culture.                                                                                   -2016, Exposition des Artisans de Grand-Bassam à Playce Macory.                                                                     -2017, Exposition d’art a Playce Macory.                                                                                                           -2017, Atelier de peinture pour les enfants a pullman.                                                                                    -2018, Exposition des arts visuels à la fondation la maison de l’artiste a Assouindé.                                                                                   -2018, Exposition du MIVA 2eme édition (marché des arts de l’artisanat) à Eden Golfe Hôtel. -2018, Exposition BINA (biennale internationale arts naïfs) au Palais de la Culture et Cap Nord.

-RESIDENCE ARTISTIQUE                                                                                                                                 Fondation la Maison de l’Artiste.

FARA (festival des rues d’Assouindé).

Facebook : Anvilo Aao

Instagram: Anvilo

source: Autobiographie

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FEBRUARY is … BLACK MONTH HISTORY

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FÉVRIER est le MOIS DE l’HISTOIRE NOIRE

Avant le mois de l’histoire des Noirs aux  Etats-Unis il y’avait la Negro History Week ou (« semaine de l’histoire des Nègres ») créée par l’historien Carter G. Woodson et l’Association for the Study of Negro Life and History la deuxième semaine de février. Cette semaine est choisie en raison de la coïncidence des anniversaires d’ Abraham Lincoln  le 12 février et de Frederick Douglass le 14 février, deux dates célébrées par les communautés noires américaines depuis la fin du xixe  xixe siècle1.

Mois de l’histoire des Noirs aux États-Unis (1976)

L’expansion de la semaine de l’histoire des Noirs est d’abord proposée par le leader des Black United Students de la Kent State University  en février 1969. La première célébration du mois de l’histoire des Noirs a ainsi lieu à l’université l’année d’après, en  février 1970.

En 1976, dans le cadre du bicentenaire des États-Unis, le mois de l’histoire des Noirs est officiellement reconnu par le gouvernement américain. Le président Gérald Ford appelle les Américains à « saisir l’opportunité d’honorer les réussites trop souvent ignorées des Américains noirs dans tous les domaines à travers notre histoire7. »

Le mois de l’histoire des Noirs est célébré pour la première fois au  Royaume-Uni en 1987 Cette initiative est généralement attribuée au travail du Ghanéen  Akyaaba Addai-Sebo et au Greater London Council.

Au Canada, le mois de l’histoire des Noirs est reconnu depuis décembre  1995, quand la députée noire Jean Augustine a fait voter une motion sur la reconnaissance des Noirs à la  Chambre des communes du Canada. La ligue nationale des noirs du Canada et la ligue des Noirs du Québec organisent des événements commémoratifs, en rappelant notamment le chemin de fer souterrain.

En France, à Bordeaux, un premier Black History Month a été organisé en février 2018 par l’association Mémoires et partages.

Il y a eu des débats aux États-Unis sur la pertinence de ce mois commémoratif, autant du côté des Noirs que celui des Blancs. En particulier, Morgan Freeman  a déclaré : « Je ne veux pas d’un Mois de l’Histoire des Noirs. L’Histoire des Noirs c’est l’Histoire Américaine. » Freeman pense que le racisme perdurera tant que les gens s’identifieront par rapport à leur couleur de peau/race.

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Aaah KAMISSA!!!!!….

grossesse (1)

Quand souvent un évènement intattendu vient briser cette petite bulle de verre dans laquelle l’on est enfermé, les éclats ne manquent pas de nous atteindre en plein coeur comme la flèche de Cupidon.
A 15 ans, lorsqu’on est une petite fille modèle, l’amour fait rêver, il bouleverse les certitudes, nous fait vivre, frissonner. Mais souvent, à 15 ans on est pas vraiment prêt. Prêt à voir le monde comme il est, vil, compromis, lâche…
Qui doit alors nous y préparer? Nos parents , nos amis, ou nos éducateurs scolaires?
Le constat est le même.
A 15 ans, la famille préfère ne pas prendre le risque de lever le voile, les amis sont aussi désemparés que nous et les éducateurs scolaires ne sont pas préparés à cela. Alors on se retrouve seul, seul comme Kamissa.
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kalou
Kamissa, c’est le mal de la jeunesse ivoirienne que l’on y décrit. La famille, première cellule et socle de la société qui ne peut plus jouer son rôle au point de s’appuyer sur une école bancale à souhait. L’éducation sexuelle qui reste encore trop taboue dans une société pourtant de plus en plus sexualisée. Des éducateurs qui en oublient leur serment pour assouvir leurs envies les plus basses.
Kamissa, c’est de la condition féminine dont il est question. Prostitution (voulue ou non), désir de paraître, grossesses précoces, stigmatisation, abandon et rejet familial, avortement, déscolarisation, harcèlement sexuel…
Kamissa, c’est l’Etat qui est pointé du doigt. Comment des Adolescents à peine nubiles peuvent-ils entrer dans des lieux de plaisir (nocturnes) réservés aux adultes? Sans que cela ne soit sanctionné mais pis encore toléré?
Kamissa, c’est le courage de dénoncer tout en réussissant à émouvoir.
Kamissa, c’est la voix qui est donnée à une jeunesse dont personne ne semble se soucier. Et qui pour toute solution trouvée se jette dans le vide
Kamissa, c’est le film que tout parent, grands frères, grandes soeurs, professeurs, décideurs, élus, bref… toute la société ivoirienne doit voir.
Kamissa, c’est le film qui m’a faite pleurer…
…par nostalgie, culpabilité, impuissance, révolte!!!!

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