Des hystériques, des fautrices de trouble, des hypocrites, des aigries, des anti-hommes, tant d’étiquettes qui collent à la peau des féministes. Les droits des femmes marchent encore à reculons, on peut vérifier cela avec les nouveaux débats sur les féminicides ou de l’I.V.G qui refont surface. Comment ne pas devenir hystériques lorsque les droits des femmes sont sans cesse bafoués ? Tout cela montre que les mouvements féministes ont encore du pain sur la planche et doivent continuer à faire preuve de témérité car les lois ont tendance à être de plus en plus rétrograde lorsqu’il est question de la condition des femmes.
Nous retrouvons beaucoup de femmes dans la commercialisation de la chair de poulet dans nos marchés et surtout dans la restauration. C’est d’ailleurs ce pan d’activité qui nous intéresse. Nous installons les femmes dans les différents quartiers d’Abidjan sous forme de mini restaurants afin de leur apporter des revenus mensuels.