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6 Février journée internationale de la lutte contre les MUTILATIONS Génitales Féminines

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Définition

Les  mutilations génitales féminines (MGF) sont une pratique qui consiste à altérer ou léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. Elles sont reconnues au niveau international comme une violation des droits de la personne. Selon l’UNFPA, plus de 140 millions de femmes et de filles ont subi des MGF, et si cette tendance perdure, environ 86 millions de filles y seront soumises d’ici 2030.

En cote d’ivoire, l’excision est la forme la plus pratiquée des mutilations génitales. Le Nord-Ouest du pays est plus touché avec un taux élevé de 79,5% de filles et/ou de femmes de 15 à 49 ans excisées. Le taux le plus faible est dans la région du Centre où on parle de 12,2% de filles et/ou de femmes. Dans la ville d’Abidjan, la prévalence est de 36% et au niveau national de 38%. Si les chiffres dans les localités semblent alarmants le taux de prévalence est en baisse considérable. Cela grâce notamment au travail des organisations de défense des Droits de l’homme et aux efforts consentis par l’Etat de Cote d’Ivoire. Les chiffres de l’ONG amnesty international annonçait en 1997le taux de 60 % le taux de prévalence en dans notre pays.

Une volonté politique avérée

Depuis plus de 20 ans la Cote d’ivoire est monté au créneau pour lutter contre ce phénomène. En instaurant un cadre normatif fort.

En 1998, était promulguée la loi n°98/757 qui punit l’excision. Ceux qui s’y adonnent  s’exposent à une peine d’emprisonnement de un à cinq ans et d’une forte amende (de 360 000 à 2 millions de FCFA, et à celle de cinq à vingt ans d’emprisonnement si la victime meurt des suites de son opération.

 Plusieurs textes internationaux condamnant la pratique des MGF ont été aussi ratifiés par la Côte d’Ivoire notamment la Convention sur les droits de l’enfant (CDE), la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination envers les femmes (CEDEF), la Charte africaine sur les droits et le bien-être de l’enfant, la Charte africaine sur les droits humains et ceux des populations et le Protocole additionnel sur les droits des femmes (protocole de Maputo).

L’on n’exclut pas la constitution en son article 5, qui interdit formellement « les mutilations génitales féminines ». Il ya même une jurisprudence en cette matière. En effet, Le 18 juillet 2012, neuf femmes ont été condamnées à Katiola, dans le nord de la Côte d’Ivoire, à un an de prison pour l’excision d’une trentaine de fillettes et 50.000 FCFA (75 euros) d’amende.

Chaque année, le 6 février est célébrée en Cote d’Ivoire et dans le monde la journée internationale de lutte contre les mutilations génitales.

Le thème mondial retenu pour cette Edition 2019 est : « Traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030 ».

La pratique des MGF est dangereuse pour les femmes qui la subissent et les risques comprennent l’infertilité, les transmissions des maladies sexuellement transmissibles et même la mort. C’est pour cela qu’il est impératif d’y mettre fin. En cumulant à la volonté politique une adhésion populaire.  Et en accentuant encore plus le volet de la sanction.

Si Le chemin pour arriver à une éradication complète est peut-être encore long, nous croyons qu’avec l’implication de tous les acteurs, 2030 peut être l’année d’aboutissement de l’objectif de la tolérance Zero.

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4 février 1913- 24 octobre 2005: ROSA PARKS

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Rosa Parks est devenue une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis en refusant de laisser sa place à un passager blanc dans un autobus en décembre 1955.

Rosa Louise McCauley Parks, dite Rosa Parks (née le  4 février 1913 à Tuskegee, en Alabama et morte le 24 octobre 2005à Détroit, dans le Michigan), est une femme afro-américaine qui devint une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis, ce qui lui valut le surnom de « mère du mouvement des doits civiques  » de la part du Congrès américain. Rosa Parks a lutté par la suite contre la ségrégation raciale avec Martin Luther King Jr..

Elle est devenue célèbre le 1er décembre 1955, à Montgomerry  (Alabama) en refusant de céder sa place à un passager blanc dans l’autobus conduit par James F.Blake. Arrêtée par la police, elle se voit infliger une amende de 15 dollars. Le 5 décembre 1955, elle fait appel de ce jugement.


« Les gens racontent que j’ai refusé de céder mon siège parce que j’étais fatiguée, mais ce n’est pas vrai. Je n’étais pas fatiguée physiquement, ou pas plus que d’habitude à la fin d’une journée de travail. Je n’étais pas vieille, alors que certains donnent de moi l’image d’une vieille. J’avais 42 ans. Non, la seule fatigue que j’avais était celle de céder. »

Rosa Parks
 autobiographie ( publiée avec James Haskins en 1992) :

Dans les bus de Montgomery, les quatre premiers rangs sont réservés aux Blancs. Les Noirs, qui représentent trois quarts des utilisateurs, doivent s’asseoir à l’arrière. Ils peuvent néanmoins utiliser la zone centrale, jusqu’à ce que des Blancs en aient besoin ; ils doivent alors, soit céder leur place et aller vers le fond, soit quitter le bus. Comble de l’humiliation : si ces places sont occupées, les Noirs doivent bien acheter leur billet à l’avant, mais sont tenus de sortir avant de rentrer de nouveau par la porte arrière du bus pour accéder aux emplacements qui leur sont attribués. Mme Parks n’était pas la première personne à violer ce règlement, d’autres l’avaient payé durement, parfois de leur vie].


Rapport de police sur Rosa Parks du 1erdécembre1955, page 2.

Pendant des années, la communauté noire se plaint de la situation et Mme Parks ne fait pas exception : « Ma résistance à ces mauvais traitements dans le bus n’a pas commencé avec cette arrestation. J’ai fait beaucoup de marche à pied à Montgomery. » Parks en fait une expérience publique un jour pluvieux de novembre 1943, quand le chauffeur de bus James Blake, comme à son habitude, lui demande de payer sa course à l’avant, redescendre et de remonter par la porte arrière. Voyant que du monde gêne l’accès par l’arrière, elle décide d’aller directement vers le fond. Blake, furieux, la main sur son revolver, l’empoigne pour la ramener vers l’avant. Elle laisse alors tomber intentionnellement son sac à main et s’assied un instant sur un siège réservé aux passagers blancs pour le récupérer. Blake lui laisse à peine le temps de descendre du bus, qu’il redémarre. Rosa Parks marche plus de huit kilomètres sous la pluie. Ironie du sort, ce sera le même chauffeur le 1er décembre 1955 alors qu’elle cherchait à l’éviter depuis cet événement16. Ce jour de 1955, elle n’avait semble-t-il pas prémédité son geste, mais une fois décidée, elle l’assume totalement. Elle déclare d’ailleurs dans son autobiographie (qu’elle a publiée avec James Haskins en 1992) :

source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Parks

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FEBRUARY is … BLACK MONTH HISTORY

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FÉVRIER est le MOIS DE l’HISTOIRE NOIRE

Avant le mois de l’histoire des Noirs aux  Etats-Unis il y’avait la Negro History Week ou (« semaine de l’histoire des Nègres ») créée par l’historien Carter G. Woodson et l’Association for the Study of Negro Life and History la deuxième semaine de février. Cette semaine est choisie en raison de la coïncidence des anniversaires d’ Abraham Lincoln  le 12 février et de Frederick Douglass le 14 février, deux dates célébrées par les communautés noires américaines depuis la fin du xixe  xixe siècle1.

Mois de l’histoire des Noirs aux États-Unis (1976)

L’expansion de la semaine de l’histoire des Noirs est d’abord proposée par le leader des Black United Students de la Kent State University  en février 1969. La première célébration du mois de l’histoire des Noirs a ainsi lieu à l’université l’année d’après, en  février 1970.

En 1976, dans le cadre du bicentenaire des États-Unis, le mois de l’histoire des Noirs est officiellement reconnu par le gouvernement américain. Le président Gérald Ford appelle les Américains à « saisir l’opportunité d’honorer les réussites trop souvent ignorées des Américains noirs dans tous les domaines à travers notre histoire7. »

Le mois de l’histoire des Noirs est célébré pour la première fois au  Royaume-Uni en 1987 Cette initiative est généralement attribuée au travail du Ghanéen  Akyaaba Addai-Sebo et au Greater London Council.

Au Canada, le mois de l’histoire des Noirs est reconnu depuis décembre  1995, quand la députée noire Jean Augustine a fait voter une motion sur la reconnaissance des Noirs à la  Chambre des communes du Canada. La ligue nationale des noirs du Canada et la ligue des Noirs du Québec organisent des événements commémoratifs, en rappelant notamment le chemin de fer souterrain.

En France, à Bordeaux, un premier Black History Month a été organisé en février 2018 par l’association Mémoires et partages.

Il y a eu des débats aux États-Unis sur la pertinence de ce mois commémoratif, autant du côté des Noirs que celui des Blancs. En particulier, Morgan Freeman  a déclaré : « Je ne veux pas d’un Mois de l’Histoire des Noirs. L’Histoire des Noirs c’est l’Histoire Américaine. » Freeman pense que le racisme perdurera tant que les gens s’identifieront par rapport à leur couleur de peau/race.

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16 Janvier 2006, il ya 13 ans une femme entrait dans l’histoire de l’Afrique.

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Ellen Johnson sirleaf est la première et seule femme sur le continent africain à avoir été élue pour présider à la destinée d’un Etat ( le Libéria). C’était le 16 Janvier 2006. Classée à plusieurs reprises au nombre des femmes les plus puissantes au monde, Elle reçoit en 2011 le prix Nobel de la paix.

Découvrons ensemble le parcours de cette femme acharnée ….et controversée.

Fonctions gouvernementales

  • 1972-1978 : secrétaire d’État aux Finances du Liberia
  • 1979-1980 : ministre des Finances du gouvernement du Liberia
  • 1982-1985 : vice-présidente de la Région Afrique pour le Bureau de Citibank, Nairobi
  • 1986-1992: vice-présidente et membre du Comité de direction de la banque Équateur, 
  • 1988-1999: membre du Comité de direction The Synergos Institute
  • 1992-1997: directrice du programme de Développement des Nations Unies Bureau pour Afrique, Washington Dc
  • 1997: dirigeante du Parti de l’Unité
  •  2004-2005: présidente de la Commission de bonne Gouvernance (Liberia)
  • 2005: dirigeante du Parti de l’Unité ; candidate à la présidence
  • 2006 : Présidente de la République

Autres responsabilités non-gouvernementales

  • Membre fondateur de l’institut International pour les dirigeantes femmes en politique ;
  • Membre du conseil d’investissement pour la croissance de l’Afrique moderne ;
  • Membre du comité de Moderne Africa Fund Managers ;
  • Présidente de la banque du Liberia pour le Développement et d’investissement ;
  • Présidente de la Kormah Development and Investment Corporation ;
  • Senior Responsable des prêts de la Banque Mondiale
  • Présidente de la Commission de vérité et de réconciliation  libérienne ;
  • Vice-présidente de la Citibank.

En 2006, elle est classée comme la 51e femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes. En 2007,  elle est classée 100e et en 2008, 66e.

Distinctions

  • Grand-Croix de la Légion d’honneur  le 7 novembre 2012 par François Hollande
  • Collier de l’Ordre Pro Merito Melitensi
  • Ange de la paix (2014)
  • Prix Nobel de la Paix (2011)
  • Doctorat Honoris causa, Dartmouth College
  • Prix Mo Ibrahim 2017
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8 janvier 1993- 8 janvier 2019: 26 ans d’autorité parentale

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8 janvier 1993: La loi du 8 janvier affirme le principe de l’exercice conjoint de l’autorité parentale à l’égard de tous les enfants. Les hommes et les femmes sont sur un pied d’égalité quelle que soit leur situation (mariés, divorcés, concubins ou séparés).


C’est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité « l’intérêt de l’enfant ». La loi dit que l’autorité parentale appartient aux père et mère « pour protéger l’enfant dans sa sécurité, sa santé, sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son éducation, dans le respect dû à sa personne. »
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