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LES TIC, UN MOYEN D’ATTEINTE A LA MORALITE DES MINEURS

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Avec l’avènement des TIC, l’on assiste à une montée fulgurante de la cyberpornographie, exposant ainsi les mineurs. Le législateur dans un souci de protection des mineurs, a pris des dispositions pour la protection des mineurs contre le risque d’exploitation sexuelle et le risque d’exposition de ceux-ci à des contenus illicites.

Tout au long de cet article, vous rencontrerez la notion « pornographie infantile »

  • qu’est-ce que la pornographie infantile ?

Aux termes de l’article 1er, al 2 de la loi ivoirienne n° 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité, la pornographie infantile est « toute donnée quelle qu’en soit la nature ou la forme représentant de manière visuelle un enfant de moins de dix-huit ans se livrant à un agissement sexuellement explicite ou des images représentant un enfant de moins de quinze ans se livrant à un comportement sexuellement explicite »

Cette définition renvoie donc à des comportements sexuels de toute nature impliquant des mineurs c’est-à-dire entre mineurs ou entre un mineur et un adulte du même sexe ou de sexe opposé, relativement aux différents âges susmentionnés.

  1. La protection des mineurs contre le risque d’exploitation sexuelle

L’article 15 de la loi susmentionnée incrimine la production, l’enregistrement, l’offre, la mise à disposition, la diffusion, la transmission d’une image ou une représentation présentant un caractère de pornographie infantile par le biais d’un système informatique. La peine est de deux à cinq ans d’emprisonnement et une amende de 75.000.000 à 100.000.000 fcfa

En effet, le législateur a pour but de lutter contre les producteurs de pornographie infantile tels que les réseaux pédopornographes et éditeurs de site de pornographie infantile.

Par ailleurs, le fait de diffuser sur internet, des ébats sexuels qu’on a enregistré pendant l’acte sexuel est une infraction. A cet effet, un jeune homme a été déclaré coupable de diffusion de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique. Il avait eu une relation sexuelle consentante avec une jeune fille mineure. Il avait filmé à son insu, leurs ébats sexuels avant de diffuser les images sur internet (CA Paris, 20e ch., 24 avril 2007, CCE 2007 comm.156 obs. A. Lepage, Caméra cachée dans une chambre avec une mineure).

Parmi les personnes consommatrices de la pornographie infantile, l’article 16 de la loi susmentionnée vise également l’action de se procurer soi-même ou à autrui l’importation ou l’exportation d’une image ou une représentation présentant un caractère de pornographie infantile par le biais d’un système informatique.

Dans le même article, le législateur punit de deux à cinq ans d’emprisonnement et de 75.000.000 à 100.000.000 de francs cfa d’amende quiconque se rend coupable des actes mentionnés dans ledit article.

Il s’agit à cet effet des téléchargements ou l’envoi par mail d’image de pornographie infantile via des réseaux peer to peer ou des forums de discussion.

Le législateur condamne également la possession intentionnelle, d’une image ou d’une représentation présentant un caractère de pornographie infantile dans un système informatique ou un moyen quelconque de stockage de données informatisées (CD, USB…) (article 17, avec pour peine 20.000.000 à 40.000.000 fcfa d’amende et un emprisonnement de un à trois ans)

  • Le risque d’exposition des mineurs à des contenus illicites est également puni. A cet effet, l’article 18 qu’est puni de un à cinq ans d’emprisonnement et de 20.000.000 à 40.000.000 fcfa d’amende, quiconque facilite l’accès à des images, des documents, du son ou une représentation présentant un caractère de pornographie à un mineur.

Par Nany Fatem DAGNOKO

Nany Fatem est juriste privatiste et spécialiste de droit des TIC. C’est une activiste féministe engagée pour la défense des droits des femmes.

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FéminismeHéroïnes du présentSociete

Izabella Maya, l’humour comme arme

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Dans quelques jours se tiendra à Abidjan, la grande messe de la culture ivoirienne et régionale, le Masa (Marché des Arts et du Spectacle Africain). Parmi les artistes présents nous avons découvert Izabelle MAYA, une jeune femme franco Ivoirienne qui a choisit comme catégorie l’humour, ou comme arme dirons nous.

En effet, par son art et son talent elle a choisi de déconstruire les stéréotypes à l’endroit des migrants et des sans papiers en Europe. Ces personnes parfois trop stigmatisées à tort du fait de leur vulnérabilité et de leur précarité. C’est à n’en point douter un engagement fort. Surtout quand il émane d’une femme. Sans relâche, elle harangue les scènes avec son spectacle Origine non contrôlée qui justement met en scène avec brio la réalité de la migration avec pour premier rôle une femme.

Izabella est une femme engagée sur plusieurs fronts et associations qui militent pour les sans papiers ou encore pour ceux qui n’ont pas la chance de passer l’hivers au chaud. Son rêve, contribuer du mieux qu’elle peut à l’émergence d’une société plus juste, équitable et égalitaire.

Et pourtant rien ne laissait présager d’un tel parcours. En effet, c’est une tête pleine en plus d’être bien faite. Titulaire d’un double master en Droit et en Communication, elle commence à exercer dans un cabinet d’avocat avant de tomber amoureuse de la comédie. Passionnée, elle décide de suivre ce chemin. Car selon, elle l’essentiel dans la vie est de faire ce que l’on aime de sorte à ne pas avoir l’impression de travailler.

Au quotidien, elle se bat personnellement contre le racisme et le sexisme qui se mêlent dans son métier. Elle fait partie du très peu de femmes qui ont embrassé ce métier et croit fortement que cette condition ne saurait freiner quiconque en est capable. Alors il faut parfois se battre contre les rôles de genre et même de couleur.

Convaincue qu’elle peut et doit aider les femmes et les filles à embrasser cette carrière, elle prévoit un jour revenir apprendre aux passionnées comme elle l’art du théâtre et de la scène.

Izabella est un personnage haut en couleur et pleine de ressources qui mérite d’être connue et promue. Elle s’inscrit dans la nouvelle génération d’humouristes afrcaines qui revalorisent et redorent le blason de notre continent.

Elle se produit le 8 mars 2020 au yelam’s à treichville Abidjan et le 13 mars au palais de la Culture d’Abidjan. A 18h00 GMT pour les deux dates. C’est à dessein qu’elle a choisi la date du 8 mars comme symbole de son combat pour la cause féminine.

Retrouvez la sur les réseaux sociaux et n’hésitez pas à la suivre. Une véritable héroïne.

facebook https://web.facebook.com/isabellamaya2

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ArticlesEcriture libreSociete

Avant que l’or n’arrive…

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Je me nomme  Moayé-Blâ, ce qui signifie dans mon ethnie celle qui porte la chance. Je suis une fille de 10 ans originaire du centre d’un pays qu’on appelle la Côte d’Ivoire. Je suis aussi élève en classe de CM1 à l’école primaire de mon village qui se nomme Boblénou.

Dans quelques jours, nous allons recevoir des amis venus d’Europe et  qui ont été pendant des années nos correspondant.e.s virtuel.e.s. De ce fait, l’institutrice nous a donné.e.s comme tâche de leur conter  notre région.

Je sais que bon nombre d’entre nous parleront des multiples fêtes traditionnelles, ou encore de la royauté, ce qui est très bien. Je pense que j’aimerais plutôt parler de ce qu’on a perdu et risquons encore de perdre dans l’avenir.

Mon exposé s’intitulera Avant que l’or n’arrive ;

Je vous le livre.

Mon peuple a une tradition aurifère très grande. C’est-à-dire qu’il est très attaché à l’or. L’or rythme nos réjouissances ou nos moments de tristesse. L’Or couronne nos rois et marie nos femmes. Il est le symbole de notre pouvoir et de la grandeur de notre peuple.

C’est donc  à raison si vous vous demandez donc pourquoi ce titre.

Même si traditionnellement l’or était déjà présent chez nous, depuis quelques années, il est exploité à grande échelle de façon artisanale et à des fins commerciales.
En effet, il ya un peu plus d’une décennie, selon l’histoire que me raconte chaque soir mon grand père,  des hommes sont venus par petits groupes. Ils ont obtenu l’autorisation du roi de rester parce qu’ils demandaient un lopin de terre pour se nourrir.  Et chez nous on ne refuse pas l’aide à celui qui est dans le besoin.

Mais, de plus en plus, nous remarquions que leur attitude devenait étrange. Ils travaillaient de nuit, loin des regards. Si bien qu’au fil du temps, par petits groupes, d’autres hommes arrivaient et se mêlaient à eux.

Il a fallu mener des enquêtes minutieuses pour découvrir qu’ils faisaient de  l’orpaillage clandestin et illégal.

L’orpaillage illégal est l’extraction de l’or en dehors des autorisations de la loi.  De ce fait, il est alors clandestin. C’est en tout cas ce que j’ai lu dans mon dictionnaire Larousse.

Selon mon dictionnaire : « Est clandestin.e : ce  qui se fait en secret, en cachette et qui  est en contravention avec les lois et règlements ; se dérobant à la surveillance ou au contrôle de l’autorité[1] ».

Ces pratiques marquaient pour nous le début d’un long et douloureux calvaire. Car pour pouvoir extraire l’or, les orpailleurs utilisent des produits très dangereux qui se répandent et contaminent les plantes, le sol et  l’eau, si bien que nous les enfants ne pouvons plus sortir nous baigner comme avant.  Pire encore, les récoltes se sont faites de plus en plus rares.

En effet, Ces  produits chimiques que sont le mercure et le cyanure érodent les sols, lui causant infertilité et pollution. L’activité aurifère a un impact aussi bien sur la faune que sur la flore, ainsi que sur les ressources en eau. Ainsi, l’on a commencé à retrouver de plus en plus de poissons morts et flottants dans les eaux des rivières. Certains d’entre nous ont essayé de le consommer mais il y eu une intoxication alimentaire. C’est le terme qu’a employé l’infirmier du village. Notre petit centre de santé pour une fois refusait du monde. 

 Tout le monde pensait  que c’était une malédiction des ancêtres. Alors, une équipe composée  de chercheurs des Nations unies et du gouvernement a expliqué aux habitants de ma région après plusieurs enquêtes que les cours d’eau avoisinant sont souvent pollués, et la nappe phréatique menacée par les huiles usagées des moteurs et les produits chimiques (les piles usagées abandonnées au fond des puits contenant du manganèse ou plomb).

Cela signifie qu’il nous sera de plus en plus difficile d’obtenir de l’eau potable pour notre consommation. Et qu’on n’aura de moins en moins de poissons pour les repas. Nous le constations déjà … D’ailleurs, les puits se sont tour à tour asséchés et les filles désertent l’école pour trouver de l’eau à la suite de leurs mamans.

Nous perdons aussi notre petite clairière. Notre petit oasis de paradis. Le lieu de rencontre de beaucoup de couples des temps de nos parents. Car, à la recherche de l’or, les orpailleurs s’avancent de plus en plus loin. Ils sont armés et nous ne pouvons rien faire contre eux. Dans notre impuissance,  nous assistons au déboisement et à la déforestation. la jolie verdure a fait place à du sable rougeoyant à perte de vue. Les plus jeunes enfants et les vieilles personnes tombent malades et meurent  à cause de  la pollution de l’air par la poussière et le monoxyde de carbone. Car ils sont les plus fragiles et le centre de santé est encore trop mal équipé pour les sauver.

Bientôt, il nous sera difficile de vivre de la chasse parce que les animaux et les petits rongeurs fuient le désastre.

Nous vivons dans la peur constante de devoir quitter notre village car la sécurité alimentaire et l’environnement restent constamment menacés par les orpailleurs. J’ai vu à la télévision de la place du village que le gouvernement se bat contre le fléau de l’orpaillage clandestin. Nous espérons qu’il trouvera la solution très vite afin de sauver ce qui nous reste mais aussi de pouvoir reboiser nos forêts et retrouver l’équilibre écologique de notre village. La dernière fois j’ai même aperçu parmi les orpailleurs des enfants filles et garçons du même âge que moi. Cela me fait de la peine qu’ils ne puissent pas être à l’école comme nous.

https://www.google.com/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fcdn.yeclo.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2019%2F06%2Fcropped-Orpailleurs-clandestins.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.yeclo.com%2Ftabou-mise-en-place-dun-comite-de-lutte-contre-lorpaillage-clandestin%2F&tbnid=y3TX2DZtTYpmSM&vet=12ahUKEwim36jG6_fnAhVMexoKHYbgAksQMygLegUIARDjAQ..i&docid=WCgwRPRTiGYVWM&w=927&h=521&q=orpaillage%20clandestin%20cote%20divoire&ved=2ahUKEwim36jG6_fnAhVMexoKHYbgAksQMygLegUIARDjAQ

Dans l’espoir que mes propos vous ont aidés à connaitre nos réalités, même si elles ne sont pas toujours festives et pittoresques, elles méritent d’être connues.

NB : j’ai aussi lu que chez vous des personnes nommées activistes se battent pour des causes et s’engagent pour l’environnement. J’espère que vous m’en direz davantage.

                Moayé-Blâ, 10 ans (qui souhaite devenir activiste pour l’environnement),

CM1, Epp Boblénou


[1] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/clandestin/16343

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FéminismeSociete

La lutte féministe, cette mal-aimée.

Pink Girl Power Wallpaper

La femme , cet individu, juridiquement, psychologiquement, socialement marginalisé. Les conditions des femmes dans cette société moderne continuent d’inquiéter malgré quelques avancées, les inégalités recensées dans leur émancipation sont toujours d’actualité. La montée des mouvements féministes qui laisse entrevoir un bras de fer entre le ‘’chef’’ et ‘’l’insoumise.’’

Toutes les luttes sont des mal-aimées. Elles paraissent dans l’esprit de ceux qu’elles dérangent comme un moyen de semer le trouble dans une société déjà bien ficelée. Elles n’éveillent donc point les consciences comme peuvent se targuer ses tenants.

La lutte féministe dans une société phallocrate ne peut de ce fait qu’être mal-aimée. La devise de la phallocratie étant la soumission de la femme à l’homme qui s’érige alors en chef suprême de la société, le féminisme pourrait apparaître comme une forme de rébellion de cette gente à l’ordre ordonné des choses naturelles.

Par conséquent, prononcer le mot féminisme revient à braquer l’esprit de plus d’un. Cela pourrait se comprendre dans la mesure où leur compréhension de la lutte féministe est erronée. Ce cliché qui fait du féminisme une criminalisation stricto sensu des hommes par les femmes. Ce n’est pas une guerre entre les hommes et les femmes comme on peut le croire du fait du message mal véhiculé par certaines méthodes des mouvements féministes mais en toutes luttes , on dénote des travers.

Des hystériques, des fautrices de trouble, des hypocrites, des aigries, des anti-hommes, tant d’étiquettes qui collent à la peau des féministes. Les droits des femmes marchent encore à reculons, on peut vérifier cela avec les nouveaux débats sur les féminicides ou de l’I.V.G qui refont surface. Comment ne pas devenir hystériques lorsque les droits des femmes sont sans cesse bafoués ? Tout cela montre que les mouvements féministes ont encore du pain sur la planche et doivent continuer à faire preuve de témérité car les lois ont tendance à être de plus en plus rétrograde lorsqu’il est question de la condition des femmes.

Bien que certains mouvements sont accusés d’être en déphasage avec la réalité , le féminisme, en réalité, n’est qu’un autre visage, des droits auxquels aspirent les femmes. Ce Droit qui depuis le début ne s’acquiert que par la conquête. Cette lutte ne fait que montrer du doigt les dispositifs judiciaires pauvres et la mise en place d’un arsenal juridique et sociale à la traine en ce qui concerne les droits des femmes. Toutes ces carences qui alimentent la spirale mortifère qui s’accentue depuis des décennies. Le féminisme ne veut que faire passer définitivement la femme, de son statut d’objet à celui d’individu à part entière. Elle veut juste une réduction des disparités entre les hommes et les femmes. Bien loin de ne se focaliser que sur les échecs de certaines sociétés, il est soulageant de trouver de bons élèves dans la pratique des droits de la femme, ce qui continue de maintenir l’espoir dans la lutte.

Par KONE Manuella Kati

Retrouvez Manuella sur facebok : https://web.facebook.com/munkatedexter

Toutes les luttes sont des mal-aimées!!!!

KONE Manuella Kati
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FéminismeSociete

Fiche de lecture_Le Couteau Brûlant

couteau brulant

Donner la voix aux victimes des mutilations génitales féminines, briser le silence qui enveloppe la douleur de ces millions de filles et femmes à travers le monde. Quoi de mieux qu’un récit, une histoire, d’un témoignage… pour y parvenir?

Le couteau brûlant, métaphore trouvée -à juste titre- pour désigner l’arme qui pourfend, qui arrache, qui mutile, est l’histoire de Safiatou dépeinte à travers le temps.

A l’occasion d’un exercice scolaire Safiatou, une jeune lycéenne se retrouve obligée d’affronter la partie la plus sombre de son histoire, celle où elle a perdu une partie d’elle au nom de la tradition. Elle qui croyait y échapper après la mort de Nawa son aînée (dans la tradition de l’excision), et de la fuite de l’exciseuse, se retrouve bien obligée d’affronter l’épreuve qui devrait faire d’elle une FEMME. Elle qui n’avait que 8 ans devait choisir entre l’opprobre d’avoir “une lance entre les jambes” ou faire la fierté de toute sa famille. La fierté elle l’a éprouvée pourtant, devant son village. Comment aurait elle pu savoir le mal que c’était? Sa grand-mère l’avait rassurée. Et pourtant des années plus tard sa fierté devenait un fardeau, une honte, une anomalie.

C’est avec émotion que l’auteure nous transporte d’une chambre d’adolescente au bois sacré où se déroule le terrible rituel. Avec elle nous nous posons la même question, ces parents qui font subir cette épreuve à leurs filles sont ils des monstres? Ou simplement des personnes qui sont persuadées que le bonheur de leur progéniture passe par cette étape?

Une chose est certaine, l’excision est néfaste et doit disparaître. Car en plus de leur arracher leurs chairs , elle prend aux femmes leurs vies, et parfois font de la maternité une épreuve insoutenable. C’est quand bien sûr elles sont chanceuses de procréer. Ce fut le cas de Safiatou.

Et pourtant, au travers de sa souffrance, Safiatou a trouvé la force se battre pour elle, mais aussi pour les autres. Ce qu’elle découvre est atroce, les filles se font maintenant exciser au premier âge, parfois dès leur naissance…

Le couteau brûlant est une oeuvre militante, courageuse et de toute beauté. Car si l’excision semble relever d’une autre époque, elle perdure au nom de traditions solidement ancrées. Un cri de coeur, un appel à l’aide pour un monde meilleur.

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