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Droits sexuels des jeunes, état des lieux d’une réalité occultée

visite AIBEF

Si avoir un enfant est pour certain.e.s le bonheur le plus absolu, pour d’autres par contre, c’est le début du cauchemar, la descente aux enfers, l’enfant trop tôt/trop tard ou celui de trop. Et pourtant la honte, la gêne et l’inconfort que peut engendrer une grossesse indésirée peuvent être évités grâce à la planification familiale et aux méthodes de contraception. Mais il existe en Côte d’Ivoire des difficultés liées à l’accès tant à la planification familiale qu’aux méthodes de contraception. Le sexe et l’éducation sexuelle restent tabous, ce qui entraîne un manque d’informations à ce niveau pour les jeunes et les adolescents surtout. Trop souvent hélas,le personnel de santé peine à se départir de ses considérations socio culturelles, ce qui évidemment éloigne les (jeunes) demandeurs. Même s’il existe des prestataires plus professionnels et consciencieux . Un fait est par ailleurs indéniable, les femmes et les filles restent les victimes directes du fait que dans notre pays une vraie politique de Santé sexuelle et reproductive n’existe pas.

Tant que l’éducation sexuelle restera un tabou…

La famille est la première cellule de la société, c’est le premier lieu de socialisation de l’individu, mais c’est aussi celui où bien malheureusement l’éducation sexuelle est tue. Le résultat est bien visible les jeunes et les adolescents sont les plus touchés par le phénomène des grossesses précoces et des infections sexuellement transmissibles. Il est difficile pour un jeune homme ou une jeune fille de faire face à des pulsions quand il n’a personne à qui se confier.

Les prestataires de santé, alliés/ennemis des jeunes.

Grâce à la formation (en droit de la santé sexuelle et reproductive) que nous a dispensée Engenderhealth, nous avons pu effectuer la visite de centres de santé qui traitent de ces questions. Il s’agissait du Médico scolaire de Marcory (quartier d’Abidjan), de la PMI de Marcory et de la clinique de l’AIBEF (Association Ivoirienne pour le Bien être familial). Et le constat est le même partout. Les jeunes sont très rapidement sexuellement actifs (10 ans , 12 ans; la moyenne du premier rapport est 15 ans);et se rendent (pour ceux qui ont l’information) dans ces endroits pour pouvoir se prémunir de tout ce qui les mettra à l’abri de mauvaises surprises. Bien souvent à l’insu de leurs parents.

De ce fait l’accueil qui leur est réservé est déterminant. S’ils sont pris en charge dans le respect de leurs droits, c’est un atout majeur. Ils reviennent et bénéficient de conseils avisés. Mais s’ils sont refoulés, c’est à juste titre qu’ils mèneront leurs vies sexuelles dans l’ignorance nonobstant les risques.

Les femmes et les filles 1 ères victimes d’une politique insuffisante en matière de santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire

En côte d’Ivoire, il n’existe pas de lois écrite par elle sur les Droits sexuels et reproductifs. Il faut pour pouvoir répondre efficacement aux besoins de planifications familiales de la population que l’Etat puisse y octroyer une ligne budgétaire sécurisée par une destination budgétaire. Car la mortalité maternelle reste très élevée chez les femmes, particulièrement chez les adolescentes. En outre plus de 60% des filles en Côte d’Ivoire ont eu recours à un avortement surement clandestin et donc à risques. Par rapport aux hommes, elles sont plus infectées par le VIH/Sida et les IST.

Les femmes et les filles sont tributaires des pesanteurs du genre qui les exposent de plus en plus tôt à des comportements sexuels à risques. Elles en paient le lourd tribu. Se trouvent déscolarisées, stigmatisées ou même en meurent .

Aujourd’hui, il faut que l’on s’engage vraiment à amplifier les voix des femmes et des filles ivoiriennes pour une meilleure santé sexuelle et reproductive. Il faut que l’on puisse promouvoir et défendre leurs droits de disposer d’elles mêmes pour une meilleure marche de notre société.

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Emilie «LA CAPOTE S’EST CASSÉE»!!!!…

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C’est l’histoire de 3 filles un peu délurées qui se mettent à chercher la solution qui sauvera l’une d’entre elles. Carelle qui a toujours l’art des se mettre dans des sales draps mobilise Emilie “la consciencieuse” et Mariam miss ”qui gère” pour une alerte Capote cassée. Mais tout ne se passe pas forcément comme prévu.

-C: Emilie la Capote s’est cassée

-E: Maais quelle Capote, mais de quoi tu parles?

-C: Euuh tu te rappelles du gars de la dernière fois? Enfin tu vois le joli là, bon la capote s’est cassée tu me comprends.

-E: Et je suppose que tu as un retard voila pourquoi tu me parles maintenant d’une histoire qui date d’au moins un moi. On t’a dit c’est la PMI mon numéro?

-C: Aahi Emie toi tu es comme ça. Pardon faut voir si tu as une solution au cas où.

-E: Au cas où quoii? Tu pouvais pas prendre une pilule du lendemain? EEh moi je fais pas avortement hin.

-Pilule du lendemain ça prend plus avec moi mamie j’ai trop pris…

Vous l’aurez compris, Carelle pense être enceinte suite à un incident advenu avec le préservatif. Pour elle ce serait une grossesse indésirée et il n’est pas question de garder ce Bébé. Emilie n’est pas vraiment de son avis. Et elles savent que la seule personne qui peut aider c’est Mariam. Mariam c’est la fille qui peut te sortir de toutes sortes de galère.

-M: Tu as fait le test? Tu as l’argent pour enlever?

-C: Il est positif… Non j’ai pas beaucoup d’argent. Juste le reste de ce que mon papa m’a envoyée.

-M: Alors ne t’inquiètes pas pour ma cousine on est allé chez une femme au marché . Elle va te donner quelque chose à boire et des comprimés que tu prendras sur 3 jours. Quand tu vas commencer à saigner c’est que c’est bon. Comme tu n’as pas beaucoup d’argent. Sinon on allait partir voir mon tonton à l’hôpital.

-C: Hoummm Mariam faut pas me tuer deh…

-M: Non ce n’est rien la tantie la elle a enlevé les bébés de tout le monde au quartier ici.

Comme convenu, Carelle s’appliqua à suivre les indications de la dame du marché. Seulement les saignements ne s’arrêtaient pas et au bout d’une semaine sa pâleur devint inquiétante. Mais il n’était pas question qu’elle en parle à ses parents. Et Mariam était catégorique ”c’est normal”. Un jour pourtant, trop faible qu’elle était, elle perdit connaissance, s’évanouit et dut la vie à sa voisine de chambre à l’université qui alerta tout le monde pour la transporter à l’infirmerie.

Le diagnostic fut celui ci, elle était en train de développer une septicémie due au fait que les comprimés étaient trop forts en plus associés à un breuvage dont on ne connait pas la composition exacte. En plus il a fallu qu’elle prenne d’autres médicaments pour faire tomber le caillot de sang qui se formait en elle.

Le caractère clandestin de l’avortement en favorise les risques. Des risques que sont prêtes à prendre des femmes et des jeunes filles. L’ancien et le nouveau code pénal en font une infraction sévèrement punie. Ce qui ne décourage pas les candidates et potentielles candidates et surtout les cliniques qui la pratiquent. Le pire reste encore outre les conditions parfois insalubres, la médication traditionnelle difficile à contrôler. La stérilité reste une des conséquences fréquente d’une mauvaise IVG. La maitrise de la contraception reste une alternative efficace.

Attention surtout à ne pas casser la Capote!!!!

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Le nouveau Code de procédure pénal, une arme contre les violences faites aux femmes

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De 2002 à 2010, la crise militaro-politique et celle post électorale qu’a connu la Côte d’Ivoire, a conduit à de graves violations des droits humains parmi les populations. Dans les cas de conflits, la frange la plus vulnérable que constituent les femmes, les filles et les enfants se trouve encore plus fragilisée. Cette situation de vulnérabilité en effet, entraîne une recrudescence des violences basées sur le genre en général et en particulier les cas de viol. Au regard des précédents événements, et du risque de la résurgence d’autres crises, l’Etat ivoirien a décidé de faire des instruments juridiques principaux des armes efficaces contre les violations des droits de l’Homme. Tel est en effet le but du nouveau Code de Procédure Pénale.

L’ OIDH ou l’Observatoire Ivoirien des Droits de l’Homme qui dans sa mission d’aider l’Etat de Côte d’Ivoire à améliorer la justice pénale a (outre le fait d’avoir contribué à l’élaboration du nouveau code) procédé à sa diffusion et à son appropriation à tous les corps et institutions qui interviennent dans la protection de ces droits. Ainsi, suite à la formation des acteurs de la société civile, des Magistrats, il a procédé à celle des des officiers de police judiciaire de la gendarmerie et de la police Nationale les 11 et 12 Juillet 2019, au cours d’un Séminaire à Grand-Bassam. Cet atelier a eu le soutien des Nations Unies à travers le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) et PEACEBUILDING et a vu la présence du représentant du Ministre de la Justice, Garde des sceaux, et de celui de la présidente du CNDHCI (Conseil National des Droits de l’homme)

Les VBG, conséquences incontournables des violences en période de crises

Selon des chiffres de L’UNFPA ( le fonds des Nations unies pour la population); de Janvier à septembre 2010, 711 cas de VBG dont 159 cas de viol, ont été notifiés selon l’International Rescue Comittee (IRC). En 2011, le système d’analyse des informations VBG de la coordination du secteur VBG (Sous-Cluster VBG) sous leadership de l’UNFPA a répertorié 1976 cas des VBG dont 656 cas de viol. En 2012, la Coordination Nationale VBG a pris la relève et elle a rapporté 2646 cas de VBG dont 578 cas de viols
Ces Violences Basées sur le Genre (VBG) ont des effets néfastes sur les survivant(e)s tant au plan physique, mental que social, d’où l’importance d’une prise en charge multisectorielle, holistique, et de qualité. C’est cette garantie qu’offre le Nouveau code de procédure pénale.

Les forces de Défense des acteurs majeurs dans la lutte contre les VBG

Les forces de défense et de sécurité sont celles qui assurent la mission régalienne de protéger les populations. Il est donc impérieux qu’elles soient mieux outiller à faire face aux violations massives des droits de l’Homme. Il s’agit pour l’ OIDH de contribuer au renforcement des capacités des organes de poursuites afin d’assurer une meilleure fluidité de la chaîne pénale, notamment en matière de violences post-conflit incluant les violences sexuelles. Dans cette perspective, il adviendra la mise en place d’un cadre de collaboration entre les organes de poursuite (Police judiciaire et Parquet) pour une mise en oeuvre efficiente du nouveau code de procédure pénale. Les officiers formés pourront alors disposer des outils nécessaires pour faire face aux violences sexuelles en période post conflit.

L’OIDH, pour une justice pénale plus inclusive…

Après cet atelier échanges, l’OIDH poursuivra encore la vulgarisation du nouveau code de procédure pénal par l’organisation de deux autres séminaires au profit de la Gendarmerie Nationale et de Vingt Officiers de Police Judiciaire issus des commissariats de sécurité publique. Le fruit de l’ensemble des réflexions synthétiques sera consigné dans un guide (en cours de rédaction) qui sera distribué au grand public. Il s’en suivra aussi la réalisation d’un film fiction documentaire sur les innovations du nouveau code de procédure. Ce film sera alors projeté lors des différentes tournées dans des maisons d’arrêt. Enfin une autre étude sur les réalités carcérales concernant les détentions avant procès dans des zones présélectionnées sera réalisée, en vue d’évaluer les progrès depuis les précédentes recommandations faites en 2016 à l’Etat de CI par l’OIDH.

Par ces actions, l’OIDH entend arriver à une justice pénale plus inclusive et plus effective en Côte d’Ivoire toujours avec le soutien de l’Etat de Côte d’Ivoire et de son partenaire OSIWA (Open Society Initiative for West Africa).

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Maman: JE SUIS ENCEINTE!!!

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-“Maman je suis enceinte”, je suis tellement désolée avait elle dit inaudible, en sanglots.
Cette phrase avait sonné le glas dans mon cœur, j’étais attristée, effondrée. Qu’est-ce que j’avais manqué dans son éducation? Oh oui j’ai été une mauvaise mère la pire de toutes. Je regardais ma petite fille, celle que j’aimais tant. Comment avait-elle osé me décevoir de la sorte? Contradictoirement, je voulais la prendre dans mes bras, lui dire que tout allait bien se passer, que j’étais la pour elle…ma petite princesse.
Je ne veux plus te voir plus jamais comment tu as pu? lui ais-je lancé au visage.
Je n’acceptais pas l’humiliation que je vivais, cette plaie qu’elle avait ouvert était trop béante pour l’heure.
Ma fille, l’unique, était tellement brillante. Je la voyais déjà au sommet, une grande avocate! Elle était ma fierté.
Je l’avais eu d’un homme qui m’avait abandonnée lâchement. Elle avait été ma force, ma raison de vivre. sa réussite était la raison pour laquelle je me levais chaque jour et travaillais dur. Je lui avais pourtant dit de faire attention aux garçons, qu’ils allaient lui ruiner sa vie. Et qu’une grossesse mettrait fin à ses rêves et aux miens.
Elle s’en alla la tête basse. Le sanglot étouffé.
Plusieurs jours passèrent, mais pas ma colère. Nalia elle ne me parlait plus et rasait les murs en ma présence. Pour moi elle n’existait plus de toute façon.
Un jour que je rentrais à la maison je la trouvais étendue, inerte au salon une lettre à la main. A coté d’elle, dans son sac un tas de comprimés. Mon cœur s’arrêta de battre.
Maman je suis tombée amoureuse de lui, il m’a trouvée jolie, il m’écoutait quand toi tu me fermais ton cœur. Il me faisait rire à chaque fois que tu me rendais triste. Il comprenait que je voulais être une artiste et pas une avocate. Je me voyais telle que je suis dans ses yeux. Maman tu m’as dit que l’amour détruit, mais pour moi cela était un refuge. Tu m’as dit que ça me ferait du mal mais pourquoi est-ce que j’étais si heureuse? Je me suis offerte à lui un jour que tu venais de me dire que j’étais la responsable de ton échec. Plus je prenais plaisir à cela moins tes pics m’atteignaient. Puis je découvris ce petit être en moi. Je l’aimais déjà. Je comptais le protéger de toi, de ta haine. Son papa lui n’en voulait pas en entendre parler. Ironie du sort!!! Tu avais raison maman! Comme toujours!
Il avait abandonné son enfant, comme ce père inconnu l’avait fait avec moi. Mon bébé et moi partagions la même histoire. maman j’ai décidé de lui offrir le meilleur, de rompre la haine, de le protéger, de l’aimer. Si ce n’est ici ce serait ailleurs ….. ADIEU
Nalia était morte, s’était suicidée…
Non, je l’avais tuée plutôt . Son joli visage respirait la paix. Comment pourrais je vivre sans elle?
Il lui restait de son poison, j’en avalais, lui prit la main la posais sur le coeur…

et m’étendis à ses cotés attendant de la rejoindre pour lui dire tout haut que je l’aime … pour la première fois.

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Lutte contre l’immigration irrégulière : L’UNESCO s’engage pour l’autonomisation des jeunes en Afrique grâce aux médias et à la communication.

RR

Etymologiquement, immigrer  provient du latin immigrare,  qui signifie passer dans/s’introduire dans.
Le verbe immigrer signifie entrer de manière temporaire ou définitive dans un pays dont on n’a pas la nationalité. L’immigrant aussi appelé migrant est celui qui est en train d’immigrer ou qui vient d’immigrer.
L’immigré est une personne qui est établie dans un pays par la  voie de l’immigration.

Telle que définie, l’immigration est un droit reconnu par la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, qui en son article 13 stipule que : « 1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat ; 2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays ».

Si donc tous les humains ont le droit de se mouvoir à leur guise sans en être empêchés, il faut aussi que ces mouvements puissent être encadrés par tout ce qui est règle et droit en la matière. Car, il existe à coté de l’immigration régulière celle  dite irrégulière, qui se pratique clandestinement en dehors de toute régularité et législation et qui est surtout très dangereuse pour ceux qui s’y adonnent. La propension de cette sorte d’immigration est liée à des raisons sociales, économiques et même sécuritaires, car le but recherché est celui de fuir un chômage endémique, une grave crise et/ ou de trouver ailleurs les conditions d’une meilleure qualité de vie.

L’Afrique qui est encore un continent menacé par de graves facteurs d’instabilité politique, de pauvreté et d’insécurité -dans la plupart de ses régions- reste celui d’où proviennent chaque année, des millions d’hommes et de femmes qui essaient d’atteindre les côtes européennes par tous les moyens au péril de leurs vies. En effet, cet exode vers un eldorado fictif expose les candidats à la traite humaine, à l’exploitation parfois sexuelle, à l’enrôlement par des groupes terroristes, et même à la mort.  Dans la région ouest-africaine, la Côte d’ivoire figure en 2ème position de cette tragédie (après le Nigéria) avec 6.7% de migrants.

 Face à ce que l’on pourrait qualifier d’urgence humanitaire mondiale, l’UNESCO qui est l’agence des Nations Unies spécialisée dans la promotion de la liberté d’expression, du développement des médias et de l’accès à l’information grâce à son mandat constitutionnel visant à promouvoir « la libre circulation des idées par le mot et l’image », met l’accent sur le visage humain de la migration et en aborde les implications dans ses domaines de compétences, en s’appuyant sur les principes et normes pertinents en matière de droits de l’homme.

C’est ainsi que le vendredi 24 mai 2019, à l’hôtel IVOTEL sise au Plateau Abidjan-Côte d’Ivoire, l’UNESCO a officiellement lancé un projet d’autonomisation des jeunes en Afrique grâce aux médias et à la communication avec l’appui financier du gouvernement italien.

Ce projet qui s’étalera dans les deux prochaines années mettra en œuvre les journalistes, les blogueurs, les artistes afin de lutter contre l’immigration irrégulière et la traite des êtres humains. Ils seront appelés à mener une série d’actions, y compris des campagnes de sensibilisation et d’information sur les risques migratoires à l’encontre des potentiels candidats à l’immigration clandestine.

Étaient présents pour cette cérémonie, des personnalités prestigieuses au rang desquels figuraient : Madame Anne LEMAISTRE, la Cheffe du Bureau UNESCO Abidjan et Représentante Résidente, Ses Excellences Messieurs les Ambassadeurs d’Italie et du Ghana en Côte d’Ivoire, les représentants des ambassades du Gabon, de la Guinée, de l’Union Européenne, de la France, Monsieur le Ministre de la Communication et des Médias de Côte d’Ivoire, les représentants des ministères de la jeunesse et de la Femme et la Vice gouverneure de la Ville d’Abidjan. Ceci pour témoigner de l’importance du sujet et de l’implication de chaque pays dans un combat désormais mondial.

Puisque la lutte contre les causes profondes de la migration fait également partie intégrante de la politique de développement au sein des Objectifs de Développement Durables (ODD), selon Madame Anne LEMAISTRE, il ressort : « l’impérieuse nécessité de conduire ensemble des actions, de bâtir ensemble des stratégies, (afin) de lutter efficacement contre la migration irrégulière, la traite des humains et tous ces effets corollaires, de conflits, de guerre, d’insécurité, de famine »

 L’objectif final étant de construire ce monde de paix, « ce monde où l’éducation, la justice, la création de richesse, l’inclusion et l’autonomisation des jeunes et des femmes, seront notre cheval de bataille ». La Côte d’Ivoire peut compter sur l’appui des Nations Unies et de l’UNESCO en particulier dans sa lutte contre l’immigration irrégulière. Une perche est donc tendue aux jeunes afin qu’ils puissent s’adresser à d’autres jeunes et sauver des vies.


Il faut construire ce monde de paix ce monde où l’éducation, la justice, la création de richesse, l’inclusion et l’autonomisation des jeunes et des femmes, seront notre cheval de bataille.

Anne LEMAISTRE: Représentante Résidente et Cheffe du Bureau Unesco Abidjan

Photo de Famille du lancement du Projet
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