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Journée internationale de la femme 2019

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HOMMAGE AUX FEMMES DE LA PÊCHE ARTISANALE EN CÔTE D’IVOIRE

Un Reportage de l’Union des sociétés coopératives des femmes de la pêche et assimilée de Côte d’Ivoire (USCOFEP-CI). Réalisé par Madame Andréa DURIGHELLO.

  • La pêche, c’est une histoire de famille, un métier qui se passe de génération en génération. Déjà dans mon enfance, j’étais là avec ma mère à vendre et à transformer le poisson. Ce travail nous aide beaucoup, il couvre nos besoins quotidiens, il scolarise nos enfants. Même si beaucoup d’entre nous ne sont pas mariées, nous ne plaignons pas car la pêche nous permet de nous prendre en charge et de soutenir nos enfants et nos familles.

    Je ne me plains pas de la manière dont je travaille, ce que je fais me rends fière. Je ne me soucie pas de ceux qui se croient au-dessus de moi. Tout ce qui m’importe, c’est que ce métier que j’aime me permette de me prendre en charge et d’obtenir ce que je souhaite. Grâce à ce commerce, j’ai pu scolariser mes enfants. Ma famille est fière de moi.

    Pour cette journée de la femme 2019, je souhaite dire merci à toutes les femmes qui sont dans ce domaine. Qu’elles soient courageuses, qu’elles persévèrent ! Moi je me tiens debout devant vous, j’ai été persévérante. Qu’elles persévèrent car c’est dans la persévérance qu’on arrive au bout. Qu’elles soient courageuses.
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28 Février 2019: La Féminisation des corps de Métier (enfin) reconnue

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L’Académie française se résout à la féminisation des noms de métiers https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/28/l-academie-francaise-se-resout-a-la-feminisation-des-noms-de-metiers_5429632_3224.html

Enfin ! Jeudi 28 février, l’Académie française s’est prononcée en faveur d’une ouverture à la féminisation des noms de métiers, de fonctions, de titres et de grades. Approuvé à une très large majorité (seules deux voix se sont élevées contre), le rapport émanait d’une commission d’étude composée de Gabriel de Broglie, Michael Edwards, Danièle Sallenave et Dominique Bona. Quoique très prudent et fort diplomatique, il n’en représente pas moins une sorte de révolution sous la Coupole. C’est la toute première fois que l’institution, créée en 1634, va aussi loin dans la reconnaissance du féminin des mots, renouant en cela avec une pratique courante au Moyen Age.

(FILES) In this file photo taken on October 23, 2014, new member of the Academie Francaise (French Academy), author Dominique Bona, wearing her Academician suit and holding her sword, poses in the institution’s library following her reception ceremony in Paris. The official guardians of the French language may be about to end centuries of male linguistic dominance by allowing more feminine words for professions. / AFP / KENZO TRIBOUILLARD

Pas question de légiférer, rappelle le rapport, l’Académie se contente d’être la gardienne du « bon usage »« Nous voulions rouvrir ce dossier, pour montrer que l’Académie est sensible au fait que des femmes s’interrogent sur la définition de leur métier », indique l’écrivaine Dominique Bona, qui milite depuis longtemps pour cette avancée. Il ne s’agit pas d’avaliser toutes les nouveautés, ni de les freiner d’ailleurs, mais « d’étudier quelles évolutions pratiques il serait souhaitable de recommander » en dégageant, parmi les usages, « ceux qui attestent une formation correcte et sont durablement établis ».Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Alain Rey : « Faire changer une langue, c’est un sacré travail ! »

Pour autant, ses préconisations sont assez claires. Dans le domaine des métiers et des professions, d’abord, « il n’existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms ». La plupart des métiers manuels le sont déjà et depuis longtemps. Le rapport constate à ce propos que « la langue française a tendance à féminiser faiblement ou pas les noms de métiers (et de fonctions) placés au sommet de l’échelle sociale ». Cette résistance augmente à mesure que l’on s’élève dans la hiérarchie professionnelle.

Les mots terminés par un « e » muet (« architecte ») ou un « o » (« impresario ») sont les plus faciles et, sauf quelques cas particuliers (« médecin »), les noms masculins terminés par une consonne se féminisent aisément en ajoutant un « e ». Idem pour les noms en « eur », qui peuvent se féminiser grâce au « e » (« docteure »), sauf lorsqu’un verbe correspond au mot (« chercheur-euse »).

« Chef », « chèfe », « cheffesse », « cheftaine » ou « chève »

Restent les noms qui posent problème. A commencer par « chef », qui a donné lieu à la création de formes féminines très diverses : « la chef », « chèfe », « cheffesse », « cheftaine » ou même « chève » (comme brève). Quoique n’appartenant pas de manière évidente au « bon usage », concluent les académiciens, c’est pourtant le mot « cheffe » qui l’emporte, car il est le plus employé.Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Féminisation des noms de métiers : encore un effort !

Mais les mots sur lesquels les académiciens achoppent le plus et depuis longtemps sont ceux qui les concernent de plus près : écrivain et auteur. Pour le premier, l’affaire est si sensible que le rapport expédie en deux lignes la forme « écrivaine » – laquelle se contente pourtant d’ajouter un « e » à un mot se terminant par une consonne, selon la règle préconisée plus haut. « Cette forme, lit-on, se répand dans l’usage sans pour autant s’imposer. »

En réalité, beaucoup d’académiciens continuent de trouver ce mot laid, ou dissonant. Ils entendent « vaine », là où ils ne remarquent pas du tout « vain » quand le mot est au masculin. Qu’importe ! Le 21 février, dans son discours de réception de Patrick Grainville à l’Académie Française, Dominique Bona n’a pas hésité à formulerle mot « écrivaine » en parlant de Marguerite Duras, juste pour le plaisir de le faire résonner sous la coupole…

« Autrice »

En ce qui concerne « auteur », faut-il simplement ajouter un « e » ou préférer « autrice », un peu plus élitiste ? Interrogé sur cette forme en 2017, Alain Finkielkraut la jugeait « horrible ! » Autre solution : considérer, comme le suggère le rapport, que « la notion, qui enveloppe une grande part d’abstraction, peut justifier le maintien de la forme masculine, comme c’est le cas pour poète, voire pour médecin ».Le débat reste ouvert – et enrobé d’une certaine ambiguïté, puisqu’il semble attester que l’abstraction demeure l’apanage du masculin.

Enfin, pour les fonctions, les Immortels rappellent que « contrairement au métier, une fonction est distincte de son titulaire et indifférente à son sexe – elle est impersonnelle car elle ne renvoie pas à une identité singulière, mais à un rôle social, temporaire et amissible, auquel tout individu peut, en droit, accéder (…). On n’est pas sa fonction, on l’occupe. » Idem pour les grades.

Toutefois, note le rapport, cette distance ne constitue pas un obstacle à la féminisation, même s’il faut éviter de forcer des évolutions linguistiques. Par ailleurs, la dénomination des fonctions, titres et grades doit demeurer invariante dans les textes juridiques.Lire aussi  Quiz : savez-vous féminiser les noms (et autres questions de genre) ?

Pas de problème, donc, pour dire « inspectrice générale des finances », même si l’usage ne suit pas encore, mais « maître des requêtes » ne se féminise toujours pas et « conseillère maître », seulement à moitié. Le monde de l’armée, lui, a largement féminisé la plupart des grades. On peut dire « lieutenante-colonelle » ou « adjudante », mais le mot chef, toujours lui, continue de poser problème lorsqu’il est composé. On préférera « sergente-chef »,indiquent les académiciens, dans la mesure où le mot est pris comme adverbe.

Enfin, si la France avait de nouveau une femme à la tête de son gouvernement, elle s’appellerait sans doute « première ministre », et « présidente » si elle occupait la plus haute fonction. Pour ce qui est de « chef d’Etat », en revanche, il est à craindre que le féminin tarde encore à vaincre ce bastion de la virilité.

Raphaëlle Rérolle (le monde paris)

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Ecriture libreFéminisme

Lettre ouverte à une Marie-Paule, mon amie…

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Tu es pleine de doutes, de questionnements… mais tu n’es pas anormale. Même si tu l’étais, il n’ y aurait aucun souci. Cesse de te comparer à d’autres. Ne laisse personne te comparer à une autre femme. A tous les stades de sa vie, on peut se trouver à la croisée des chemins. Cela ne fait pas de toi une ratée ou une inconsciente.

Au contraire. Sache que tu n’as pas à rougir du fait que tu ne saches pas où conduire ta barque. Etre mère au foyer n’a rien d’une catastrophe. C’est un choix de vie. Toutes les femmes n’aspirent pas à la même chose, elles sont différentes. Et tu as le droit d’être différente, d’être toi.
Inutile de te battre avec ton mari pour cela. S’il n’a pas l’air de comprendre, donne-lui du temps. Cependant, ne lui donne pas le contrôle sur tes choix de vie. Bien que vous ayez uni vos vies, vous demeurez deux âmes fondamentalement différentes. Si tu ne te sens pas soutenue, ce n’est pas grave, soutiens-toi toi-même. Et sache que je te comprends.

Et non, tu n’es pas moins valeureuse que les femmes qui travaillent dans des bureaux. Il n’y a juste pas de comparaison à faire. Pour être plus pratique, je dirais que tu peux rester à la maison, et trouver un moyen de te faire de l’argent.

Ecouter ton cœur c’est la clé du bonheur. Il n’existe aucune feuille de route qu’on doive distribuer aux femmes. C’est toi qui créé ton monde et y met les couleurs. C’est surtout à toi de décider ce qui y est anormal ou non.

Tes enfants viennent de toi et c’est toi qui sait ce qui leur correspond le mieux. Ta présence à leurs côtés est indispensable. Il est vrai que d’autres femmes réussissent à cumuler boulot en dehors de la maison et éducation de leur enfant… mais tu n’es pas elles.

Certaines ne savent même plus reconnaître quand leurs bébés ont faim ou quand ceux-ci ont besoin d’une oreille attentive, et elles en souffrent parfois. Tu devrais être fière, toi, de te préoccuper de tout ceci. Moi, présidente du monde, je verserais un salaire aux femmes qui voudraient rester chez elles et prendre soin de leurs enfants.

Désormais, considère ce que te dit ton cœur, et ne méprise pas ta vision de la vie. Ce que tu penses compte, ce que tu veux mérite qu’on s’y attarde… Ne te laisse pas abattre, relève-toi et prend courage.

Par Vanessa ALABI

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Culture généraleDroitEcriture libreFéminismeLes grandes datesPolitiqueSociete

18 FEVRIER 1938: Fin de l’incapacité civile des femmes mariées (FRANCE).

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Incapables alors….

La loi du 18 février 1938 accorde aux femmes mariées la capacité civile que leur confisquait le Code Napoléon depuis 1804 en les assimilant aux fous, aux mineurs et aux délinquants. La fameuse sentence de l’article 213, « la femme doit obéissance à son mari », est enfin supprimée après une mobilisation obstinée des féministes, amorcée de longue date. https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2005-3-page-129.htm  Les femmes devaient demander à cette époque l’autorisation de leur mari pour toutes leurs démarches : pour demander une carte d’Identité, ou pour s’inscrire à l’Université..

Libérées mais pas vraiment….

La femme mariée n’est plus incapable civile : elle peut désormais posséder une carte d’identité et un passeport ainsi qu’ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de son mari. Subsistent pour le mari : la fixation de résidence, la possibilité de s’opposer à l’exercice d’une profession et l’exercice de l’autorité paternelle. Il reste le chef de famille. Il faudra attendre 1965 pour qu’elle soit libre de travailler sans l’accord du mari. https://twitter.com/Egal_FH

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ADA S. HEGERBERG: premier Ballon d’or féminin

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Ada Stolsmo Hegerberg, est une footballeuse internationale norvégienne évoluant au poste d’attaquante avec l’Olympique lyonnais. Elle est la jeune sœur d’Andrine Hegerberg, joueuse elle aussi mais au Paris Saint-Germain Football Club. Elle rentre dans l’histoire comme première femme ballon d’or.

Sa carrière

Ada débute en 2010, à 14 ans, en Toppserien avec le club de Kolbotn IL, ensuite rejoint l’Olympique lyonnais pour la saison 2014-2015 où elle remporte notamment trois Ligues des champions consécutives en 2016, 2017 et 2018.
Ada Hegerberg débute en équipe nationale à l’âge de 16 ans, le 19 novembre 2011 face à l’Irlande du Nord.

Le 8 octobre 2018, la joueuse est nommée parmi les quinze prétendantes au premier Ballon d’or féminin.

Le 3 décembre 2018 elle remporte le premier Ballon d’or féminin. Ce prix est une victoire pour toutes les femmes et une grande avancée dans le combat pour l’égalité du genre.

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