Après la Première Guerre Mondiale, après avoir durement travaillé pour remplacer les hommes partis au front, les femmes réclament le droit de vote. En 1919, un projet est déposé pour accorder le droit de vote aux femmes. Mais les sénateurs le rejettent, malgré l'accord de la Chambre des députés. Un rejet qui n'est pas unique, loin de là. Il se renouvellera en 1925, 1932 et 1935 !
Des hystériques, des fautrices de trouble, des hypocrites, des aigries, des anti-hommes, tant d’étiquettes qui collent à la peau des féministes. Les droits des femmes marchent encore à reculons, on peut vérifier cela avec les nouveaux débats sur les féminicides ou de l’I.V.G qui refont surface. Comment ne pas devenir hystériques lorsque les droits des femmes sont sans cesse bafoués ? Tout cela montre que les mouvements féministes ont encore du pain sur la planche et doivent continuer à faire preuve de témérité car les lois ont tendance à être de plus en plus rétrograde lorsqu’il est question de la condition des femmes.